Tests et concours pour pouvoir entrer au séminaire

Côte d’Ivoire: Une crise des vocations sacerdotales à l’envers, pléthore de candidats

Abidjan, 6 septembre 1999 (APIC) Alors qu’en Occident, de nombreuses Eglises locales doivent faire face à une crise des vocations sacerdotales aiguë, c’est le contraire qui se passe en Côte d’Ivoire. Ce pays de l’Afrique de l’Ouest connaît un tel afflux de candidats à la prêtrise que des tests et un concours d’entrée ont dû être mis sur pied pour sélectionner les jeunes désirant entrer au séminaire.

Selon l’agence de presse missionnaire MISNA à Rome, si dans les pays européens, l’on organise ce genre de concours pour des postes dans la fonction publique, en Côte d’Ivoire, l’Eglise le fait pour les candidats au sacerdoce. En effet, les jeunes désirant devenir prêtres et bénéficiant d’une recommandation du curé de leur paroisse et du responsable diocésain des vocations ne sont pas tous acceptés, faute de place. Seuls ceux qui ont les meilleures notes sont pris.

Comment faire autrement quand il y a 150 demandes pour seulement 70 places disponibles? Le problème se pose en Côte d’Ivoire de façon aiguë depuis 1990. Dès lors, des dizaines de jeunes ont dû être mis sur des listes d’attente. C’est la raison pour laquelle les quatre évêques de la Province ecclésiastique de Gagnoa ont décidé de créer un nouveau séminaire, celui d’Issia, malgré les difficultés qu’une telle tâche représente, quand on pense que les offrandes des fidèles se comptent en centimes, pas en francs lourds.

Bien que l’aide extérieure de l’Œuvre de Saint-Pierre Apôtre ne couvre qu’un tiers des frais de construction, les évêques ivoiriens ont pourtant décidé d’aller de l’avant pour ne pas laisser des jeunes vocations sur le bord de la route. (apic/misna/be)

6 septembre 1999 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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