De «faux sauveurs» veulent se substituer à Jésus-Christ
Rome : Le pape met en garde contre les «faux messies» et conseille un «médicament»
Rome, 17 novembre 2013 (Apic) Commentant l’Evangile du jour lors de la traditionnelle prière de l’Angélus au Vatican, le pape François a mis en garde les fidèles le 17 novembre 2013 contre les «faux messies» et les «faux sauveurs» qui veulent aujourd’hui encore se substituer à Jésus-Christ.
Depuis la fenêtre des appartements pontificaux, le pape a eu également, à nouveau, une pensée pour les chrétiens persécutés à travers le monde, avant de conseiller aux fidèles un «médicament», à savoir une petite boîte baptisée «Misericordina» contenant un chapelet.
Evoquant la lecture de l’Evangile dominical à propos de l’annonce de la «fin des temps» et les questions des disciples à Jésus, le pape François a résumé la réponse du Christ. Primo, a-t-il souligné, il ne faut pas se laisser abuser par de faux messies et ne pas se laisser paralyser par la peur. Secundo, il faut vivre le temps de l’attente comme le temps du témoignage et de la persévérance.
«Ce discours de Jésus est toujours actuel, y compris pour nous qui vivons au 21e siècle», a continué le pape François avant de mettre en avant cette «invitation au discernement, cette vertu chrétienne qui permet de comprendre où est l’esprit du Seigneur et où est le mauvais esprit».
Les jeunes sont particulièrement visés
Aujourd’hui aussi en effet, a alors expliqué le pape, il existe de faux «sauveurs» qui tentent de se substituer à Jésus: des leaders de ce monde, des bigots, mais aussi des ensorceleurs, qui veulent attirer à eux les esprits et les cœurs, spécialement ceux des jeunes. «Jésus nous met en garde, ›ne marchez pas derrière eux !’»
Le Seigneur, a encore expliqué le pape, nous invite également à ne pas avoir peur face aux guerres, aux révolutions, ainsi que face aux catastrophes naturelles, aux épidémies, car «Jésus nous libère du fatalisme et des fausses visions apocalyptiques». Indiquant que Jésus, dans l’Evangile, annonçait aussi des épreuves douloureuses et des persécutions, le pape a invité les fidèles réunis place Saint-Pierre à penser avec lui aux nombreux frères et sœurs chrétiens qui sont persécutés à cause de leur foi.
«Il y en a tellement, peut-être beaucoup plus qu’aux premiers siècles», a ajouté le pontife avant de demander la prière et l’affection des fidèles à leur égard, mais aussi de l’admiration pour leur courage et leur témoignage. Ils souffrent, a conclu le pape François, parce qu’ils sont fidèles à Jésus.
Le pape… pharmacien
Au cours de la prière de l’Angélus, le pape a également évoqué la Journée mondiale du souvenir des victimes des accidents de la route, promue par les Nations unies. «J’encourage, a-t-il alors déclaré, à poursuivre l’engagement pour la prévention, parce que la prudence et le respect des normes sont la première forme de protection de soi et des autres».
«Je voudrais vous conseiller un médicament !», a enfin lancé le pape François aux très nombreux fidèles rassemblés sous les fenêtres du Palais apostolique, avant de poursuivre en souriant: «Certains vont penser: et maintenant le pape fait le pharmacien !» Il a poursuivi en mentionnant «un médicament particulier pour concrétiser les fruits de l’Année de la foi», une petite boîte de ›Misericordina’ contenant un chapelet et qui devait être par la suite distribuée par des volontaires aux fidèles venus au Vatican. «N’oubliez pas de la prendre, a conclu le pape, car cela fait du bien à l’âme, au cœur, et à toute la vie». (apic/imedia/ami/be)