Etats-Unis: Un cas de possession démoniaque corroboré par les autorités

Des rapports officiels confirment des phénomènes étranges

Indianapolis, 30 janvier 2014 (Apic) Latoya Ammon, une habitante de l’Etat américain de l’Indiana, a demandé de l’aide aux autorités en prétendant qu’elle et ses trois enfants étaient sous l’emprise de forces démoniaques, rapporte le 28 janvier 2014 le journal en ligne «The Huffington Post». L’affaire aurait été reléguée au rang du délire collectif si des rapports officiels n’avaient pas fait état de phénomènes étranges.

Les enquêtes menées par la police, les services médicaux et psychiatriques de l’Indiana ont démontré que le cas de la famille Ammon était inhabituel. «En 20 ans de pratique, je n’avais jamais vu quelque chose de semblable. J’étais effrayé rien qu’en rentrant dans la chambre», assure Geoffrey Onyeukwu, le médecin qui a examiné les membres de la famille Ammon. La mère est venue le voir un jour en expliquant que leur maison était hantée et qu’eux-mêmes étaient possédés par des esprits. Elle a expliqué qu’elle et ses enfants entendaient des voix, voyaient des empreintes de pas humides où personne n’avait marché, évoquant même une expérience de lévitation.

Projeté contre un mur sans que personne ne l’ait touché

Ce genre d’affaire n’est pas vraiment rare et le médecin pose habituellement sur ces manifestations un diagnostic d’hallucinations liées à un délire collectif. Et c’est exactement ce qu’a fait le docteur Onyeukwu…dans un premier temps. Car des faits inexplicables impliquant plusieurs témoins sont apparemment survenus dans le cadre des investigations concernant la famille américaine. Un rapport du Département des services pour l’enfance indique notamment que le personnel médical présent dans le cabinet du médecin a observé l’un des enfants se faire soulever du sol et projeter contre le mur sans que personne ne l’ait touché. L’équipe médicale d’un hôpital où l’un des fils était en train d’être examiné l’aurait également vu monter sur le mur à reculons, se retourner et retomber sur ses pieds.

Comportements violents

Le rapport inclut également de nombreux témoignages de membres de la famille prétendant subir des attaques de fantômes durant la nuit. Il a en outré été noté que les enfants Ammon se comportaient de façon violente. Il leur arrivait ainsi de grogner, de tenter de s’étrangler les uns les autres, ou encore de frapper leur mère et leur grand-mère.

La famille a finalement déménagé et il semble que les nouveaux locataires de la maison ne se soient jamais plaint de quoique ce soit. (apic/huffp/rz)

30 janvier 2014 | 17:16
par webmaster@kath.ch
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