Mère Teresa: le charisme d’une fondatrice (130397)

Encadré

Agnès Ganxhe Bojaxhiu, la future Mère Teresa, est née le 27 août 1910 à

Skopje, capitale de l’actuelle Macédoine (Ex-Yougoslavie). En 1928, la jeune fille exprime le désir de partir en mission en Inde et s’engage dans la

congrégation des Soeurs de Notre-Dame de Lorette.

Après un séjour de deux mois dans la maison-mère de la congrégation en

Irlande, Agnès arrive à Darjeeling, en Inde. Elle prend le nom de Teresa,

en hommage à «la petite Thérèse» de Lisieux. Dès 1931, elle devient enseignante à l’Ecole des Soeurs de Lorette à Calcutta.

En 1946, retentit en elle l’appel radical à consacrer sa vie aux plus

pauvres, à l’image du Christ-serviteur. Deux ans plus tard, elle quitte les

soeurs de Lorette et fonde avec l’approbation de son évêque et du pape Pie

XII, la congrégation des Missionnaires de la Charité: l’habit des religieuses sera un sari blanc bordé de bleu. Le nouvel ordre est approuvé par Rome

en 1950: 10 compagnes ont déjà rejoint la fondatrice.

L’oeuvre de Mère Teresa va se développer à partir des années 50: accueil

des plus pauvres, mouroirs, centres pour enfants, léproseries. Opiniâtre,

volontaire, obstinée la fondatrice des Missionnaires de la Charité devient

l’avocate des plus démunis.

La congrégation connaît depuis sa fondation une progression continue :

le nombre de religieuses passe à près de 4’000 en 1995 et en 1963, un ordre

masculin est créé. Les Missionnaires de la charité comptent 559 communautés

à ce jour, présentes dans 116 pays des cinq continents.

En avril 1990, Mère Teresa démissionne de son poste de supérieure générale des Soeurs de la Charité, mais est réélue à cette fonction la même année. Son état de santé ne cesse de susciter des inquiétudes depuis plusieurs années années: en 1983, elle reçoit un stimulateur cardiaque, elle est

hospitalisée en 1989 puis en 1991. Depuis l’été 1996 elle a fait plusieurs

séjours à l’hôpital pour de nouveaux problèmes cardiaques et une insuffisance respiratoire. (apic/bl/mp)

13 mars 1997 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 1  min.
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