Caritas Genève en quelques chiffres

Encadré

200 téléphones par jour, près de 60 personnes reçues quotidiennement à la réception, 9’000 consultations l’an dernier, des milliers d’entretiens, d’ouvertures de nouveaux dossiers, qui s’ajoutent aux dossiers pendants, 700 bénévoles, dont 300 dans les «boutiques», 38 employés rétribués, dont Jean Grob, pour 24 postes de travail: Caritas Genève n’est pas une mince affaire à gérer.

Avec l’ouverture du «CARE», il y a 25 ans, pour les marginalisés de la société, Caritas Genève a mis l’accent ces dernières années sur le problème des clandestins, des sans papiers. Parallèlement à son service social, l’institution caritative a développé un service juridique, avec 4 juristes à temps partiel. Ajouté aux dossiers liées à l’endettement des gens, aux question touchant le 3ème âge, aux démarches administratives engagées des tiers… le boulot ne manque pas.

Le service juridique, explique Jean Grob, s’occupe de pratiquement tout ce qui touche au droit de la famille, des problèmes de familles nombreuses, de gens qui ne s’entendent plus… et jusqu’aux problèmes liés aux assurances, au conflit de travail, au bail à loyer… Il existe également une permanences téléphonique plusieurs fois par semaines. La consultation, explique-t-il, peut durer 45 minutes, ou seulement quelques minutes. Les prestations offertes par Caritas Genève sont gratuites.

Depuis sa création, Caritas a toujours fait des ramassages de meubles et d’habits. «Cette activité s’est développée. Tous les jours, deux équipes circulent. Elles vont chez les gens afin d’alimenter nos boutiques». Des dizaines de boutiques en villes sont également réparties en différents endroits, en plus de la très grande brocante de Plan-les-Ouates, inaugurée en 99.

Caritas Genève a encore fondé quatre foyers pour y loger des jeunes adultes, contents de trouver là une certaine autonomie. L’institution a encore favorisé la création de nombreux logements. «Caritas Cité joie» gère actuellement 400 appartements. Une dizaine d’immeubles ont ainsi été construits grâce à un groupe de bénévoles, architectes, et régisseurs y compris. «Ces logements sociaux sont mis à la disposition des familles dont nous nous occupons. Pas seulement eux. Il fallait éviter le ghetto». (apic/pr)

5 juin 2001 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 1  min.
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