La nouvelle sainte libanaise, un signe que Dieu n’oublie pas le Liban
Encadré
A son arrivée à Rome, le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a considéré que la canonisation de la bienheureuse Rafqa est «un signe de Dieu, qui devrait nous inciter, nous autres Libanais, et particulièrement chrétiens, à ne pas perdre espoir, aussi grandes que soient les catastrophes et aussi dures les épreuves. Dieu existe, il s’occupe de son peuple, il s’occupe de nous et nous pouvons compter sur lui, mais nous devons aussi nous aider pour que le ciel nous aide, comme dit l’adage». Pour le chef de l’Eglise maronite, «la vie de la premièère sainte libanaise reflète celle de sa communauté maronite, caractérisée par la souffrance et la douleur, et nous invite à surmonter les difficultés actuelles. (…) Rafqa a connu de nombreuses tribulations dans sa vie, a souligné le cardinal, comme, par exemple, sa présence aux massacres du Chouf en 1860, et a souffert à plusieurs reprises de l’exode forcé d’une région à une autre. Ce sont là, a-t-il ajouté, des expériences que les Libanais ont vécues au cours des dernières années: et cela les pousse à trouver dans la sainteté de Rafqa un encouragement pour surmonter avec confiance les conditions difficiles de vie, selon l’invitation faite par saint Paul à offrir, à l’exemple du Christ, nos souffrances pour le salut du monde». (apic/orj/be)