Zizou ou Ronaldinho? Ou quand l’amour rend aveugle
Et tout ceci est vrai.
Je suis désespéré. En cette époque de folie planétaire, il est bien difficile de parler d’autre chose que de foot. Et surtout pas avec un gamin, qui a son «Mundial» dans la tête depuis des mois déjà, avec ses paninis patiemment achetés, troqués. L’autre jour, donc, à la demande de mon petit-fils – ndr: et ce qui vient de lui, n’est-ce pas. -, mon épouse m’enjoignait, sur un ton de reproche même, l’air de m’inviter à faire mon boulot de grand-père, de lui apprendre comment Ronaldinho faisait pour réussir «tous ses trucs». Ronaldinho, lui, et pas un autre. Si au moins elle avait parlé de Zizou, celui d’aujourd’hui, peut-être aurais-je pu répondre à sa sollicitation. Et partir balle aux pieds. Las, insurmontable responsabilité, d’où une grogne légitime à l’encontre de celle qui entendait m’attribuer cette tâche vouée à l’échec. Désespéré? Ou flatté. Fallait-il qu’elle ait toujours pour moi les yeux de Chimène pour penser un instant au succès de l’opération. Il est vrai que l’amour rend aveugle. D’où cette conclusion: qu’elle ne m’avait jamais vu sur un terrain. Apic/Pierre Rottet
La Chine, exportateur d’armes parmi les plus «irresponsables»
Londres, 12 juin 2006 (Apic) La Chine est l’un des exportateurs d’armes les plus «irresponsables» au monde qui contribue à alimenter des conflits au Soudan, au Népal ou en Birmanie, selon un rapport d’Amnesty International cité par l’Agence France presse. «La Chine apparaît comme l’un des pays les plus secrets et irresponsables en matière d’exportations d’armes», dénonce l’organisation de défense des droits de l’homme dans un communiqué accompagnant son rapport publié dimanche. «La Chine est la seule grande puissance à exporter des armes sans avoir signé aucun des accords multilatéraux dont les critères visent à empêcher l’exportation d’armes susceptibles de contribuer à de graves violations des droits humains», ajoute le texte. Ses exportations d’armes sont estimées à plus d’un milliard de dollars par an, estime Amnesty. Enfin, le rapport dénonce un commerce illicite de plus en plus important de pistolets Norinco (de fabrication chinoise) en Australie, en Malaisie, en Thaïlande et en Afrique du Sud. (apic/ag/pr)