A cause de sa vision progressiste de l’Eglise

Etats-Unis: Vives discussions autour de la nomination d’une théologienne

Sacramento, 25.août 2008 (Apic) La nomination, puis le refus de l’engagement de la théologienne féministe Rosemary Radford Ruether à l’Université catholique de San Diego en Californie suscite de vives discussions entre ses défenseurs et ses contradicteurs. Des pétitions circulent même aux Etats-Unis, les unes en sa faveur, les autres opposées à son engagement.

Rosemary Radford Ruether aurait dû être engagée pour le semestre d’automne 2009 à la chaire de théologie catholique «Mgr John R. Portmann» de San Diego. Mais comme elle est membre du comité de l’organisation favorable à l’avortement «Catholics for a Free Choice», l’Université a renoncé à l’appeler, prétextant un «vice de procédure». Lors d’une interview à l’agence catholique de presse CNS, la théologienne a expliqué qu’elle craignait que, sur la base des procédures de San Diego, il ne puisse plus y avoir à l’avenir dans les universités catholiques des USA de débats sur des questions controversées.

Retenue conservatrice

Pamela Payton Gray, vice-présidente de l’Université catholique de San Diego, a déclaré que c’est «situation malheureuse». L’Université ne voulait en aucun cas mettre en question les compétences professionnelles de Rosemary Radford Ruether, mais qu’elle n’était pas le bon choix pour la chaire de San Diego.

La théologienne controversée se définit comme «catholique progressiste». Elle se bat entre autres, pour l’ordination des femmes. Durant de nombreuses années, elle a écrit des articles pour le National Catholic Reporter». Son prochain livre va paraître cet automne sous le titre programmatique: «Catholic Does Not Equal the Vatican: A Vision for Progressive Catholicism» [»Le catholicisme n’est pas identique au Vatican. Une vision progressiste du catholicisme»]. (apic/w/gs/js)

25 août 2008 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 1  min.
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