Il était archevêque de Bordeaux depuis 1989

France: Décès du cardinal Pierre Eyt, l’un des électeurs du pape

Paris, 11 juin 2001 (APIC) Le cardinal Pierre Eyt est mort lundi matin, à l’âge de 67 ans. France: Décès du cardinal Pierre Eyt, l’un des électeurs du pape. Après le décès du prélat, le Sacré-Collège compte 183 membres, dont 134 électeurs du pape.

Né le 4 juin 1934 à Laruns (Pyrénées-Atlantique), ordonné prêtre le 29 juin 1961 pour le diocèse de Bayonne, Mgr Eyt a étudié au Collège Saint-Joseph à Oloron Sainte-Marie, au Lycée Michel Montaigne à Bordeaux et à l’Institut d’études juridiques et économiques à Pau, ainsi qu’à la Faculté de philosophie et de théologie de l’Institut catholique de Toulouse et à l’Université grégorienne à Rome.

Docteur en théologie, l’abbé Eyt a été chapelain à l’église Saint-Louis des Français à Rome (1963), professeur à la Faculté de théologie de Toulouse (1967-1981), successivement vice-recteur (1972-1975) et recteur (1975-1981) de l’Institut catholique de Toulouse, puis recteur de l’Institut catholique de Paris (1981-1986). Il avait été nommé archevêque coadjuteur de Bordeaux en 1986 et en était devenu l’archevêque en 1989. Créé cardinal le 26 novembre 1994, Mgr Pierre Eyt était président de la Commission doctrinale des évêques de France. À Rome, l’évêque qui faisait partie de communauté marianiste, était membre de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et de la Congrégation pour l’Education Catholique.

En décembre dernier, lors de la signature de la Charte européenne des droits fondamentaux sans référence à la religion à l’occasion du sommet de Nice, le cardinal de Bordeaux avait été parmi les 70 signataires d’une pétition publiée par l’hebdomadaire «Témoignage Chrétien». Il a fait l’une de ses dernières interventions publiques le 28 mars dernier, sur le site internet de son archidiocèse, se félicitant que les discussions entre Rome et Ecône aient été suspendues en raison de profondes divergences doctrinales. Car «tout n’est pas négociable», a-t-il expliqué, et surtout «que la cause de la dite suspension vienne du côté de Rome.

Déjà très atteint dans sa santé, le cardinal Eyt n’avait pas participé pour raison de santé au récent consistoire extraordinaire convoqué par Jean-Paul II à Rome, du 21 au 24 mai, le sixième de son pontificat. (apic/cip/mjp)

11 juin 2001 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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