France: L’association «Cap pour la liberté de Conscience» déboutée par un tribunal

L’Unadfi se félicite du jugement

Paris, 15 décembre 2005 (Apic) Le collectif d’avocats lié à l’association «Cap pour la liberté de Conscience» a été débouté dans sa demande de dissoudre l’Unadfi, une organisation française de défense contre les sectes.

L’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu, (Unadfi) s’est félicitée mercredi du jugement du tribunal de grande instance de Paris (TGI). Le collectif a d’ores et déjà annoncé son intention de faire appel au jugement du TGI.

Le TGI de Paris a débouté les demandeurs qui entendaient dissoudre l’Unadfi, l’accusant notamment d’être «une police de la pensée». Ce collectif, qui demandait des dommages-intérêts pour une dizaine de personnes adhérentes ou proches de mouvements comme l’Eglise de scientologie, a en outre été condamné à verser 10.000 euros de dommages-intérêts à l’Unadfi et à son antenne du Nord-Pas-de-Calais.

Il devra enfin publier le jugement dans huit journaux, et verser à chacun de des associations (Unadfi et son antenne) la somme de 5’000 euros au titre des frais de justice. «L’Unadfi, consciente de ce que les demandeurs ne visaient en réalité qu’à instrumentaliser la justice pour donner de la publicité à leur action de dénigrement, se félicite de ce jugement», indique un communiqué de sa présidente Catherine Picard. Selon elle, ce jugement «légitime l’action des associations de défense des victimes de sectes qui chaque jour recueillent les témoignages de familles touchées par ce phénomène et d’anciens adeptes de sectes».

De son côté, le Cap pour la liberté de conscience a estimé que le jugement «pose le problème du procès équitable en faveur des membres des nouveaux mouvements religieux». (apic/ag/pr)

15 décembre 2005 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 1  min.
Partagez!