300 cantiques sélectionnés par un groupe d’experts

France: Publication d’unrecueil oecuménique officiel de chants et de prières

Paris, 21 juin 2002 (APIC) Pour la première fois en France, un recueil oecuménique de chants et de prières vient d’être officiellement édité sous la responsabilité des Eglises catholique, protestantes et orthodoxes, regroupées au sein du Conseil d’Eglises chrétiennes en France (CECEF).

Composé de France: Publication d’unrecueil oecuménique officiel de chants et de prières, l’ouvrage a nécessité trois ans de travail.

«L’oecuménisme est aussi musical», souligne le pasteur luthérien Marc Chambron, ancien inspecteur ecclésiastique de Paris et maître d’oeuvre de l’ouvrage. L’idée de constituer un recueil oecuménique a germé lors d’un voyage en Suède du CECEF, les participants ayant alors pu se rendre compte que de tels ouvrages existaient déjà à l’étranger.

En France, deux autres recueils de cette nature avaient déjà vu le jour, l’un édité localement en 1976 dans la région de Lyon et l’autre, il y a trois ans, par l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), sans avoir, comme cette fois-ci, le label officiel des Eglises.

Président en exercice du CECEF, Mgr Jérémie, président de l’Assemblée des évêques orthodoxes en France, a fait part de sa satisfaction lors de la présentation, le 19 juin, de l’ouvrage à la presse. «C’est un point acquis et heureux au service de nos Eglises», a-t-il notamment déclaré.

«Ensemble» (c’est le titre du recueil) est destiné à être utilisé lors de célébrations oecuméniques pendant la Semaine universelle de prière pour l’unité des chrétiens, voire de mariages ou de baptêmes réunissant des personnes de différentes confessions.

Consensus ou large majorité

Un groupe d’une dizaine d’experts, responsables du dialogue oecuménique ou spécialistes de la liturgie, a été chargé d’établir la sélection des 300 cantiques traditionnels et contemporains, avec pour règle: le consensus ou au moins d’une large majorité.

Les cantiques retenus sont à 40% d’origine catholique, 30 % protestante et 10 % orthodoxe.

Par ailleurs, le groupe d’experts, ayant retenu dans la liste de prières le Symbole de Nicée-Constantinople, a du trancher la question du filioque, terme qui est source de divergence théologique entre catholiques et orthodoxes. Dans l’ouvrage, l’expression apparaît en italique pour souligner qu’elle peut être éventuellement supprimée de la prière. (apic/eni/pr)

21 juin 2002 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 2  min.
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