La directrice a dû céder

France: Un jeune sikh peut revenir dans son école avec son rimaal

Paris, 10 avril 2006 (Apic) Un jeune élève pourra retourner dans son école au Bourget (Seine-Saint-Denis) avec sur sa tête la pièce de tissu qui attache ses cheveux à la façon sikh, que la directrice lui interdisait de porter.

L’association «United Sikhs» a annoncé le 9 avril que le jeune garçon, Harjeet Singh, pourra de nouveau être scolarisé à l’école primaire Jean-Jaurès avec sa coiffe, qui n’est pas considérée comme «un signe religieux ostensible» mais plutôt comme un ornement.

«La directrice de l’école ne devait pas être précisément au courant des applications précises de la loi de 2004 sur la laïcité et les signes religieux à l’école», a précisé M. Singh, estimant l’affaire close.

Selon la même source, l’enfant, originaire du Punjab, n’avait pas été autorisé à entrer dans l’école le 3 avril, avec son «rimaal noir», tissu avec lequel sont noués les cheveux au-dessus de la tête.

Plusieurs élèves sikhs scolarisés en Seine-Saint-Denis avaient été exclus à la rentrée 2004 et envoyés dans des écoles privées, car ils portaient le turban et le sous-turban (keski) sikh. Les sikhs indiens n’ont pas le droit de se couper les cheveux et ils doivent les couvrir d’un turban. (apic/ag/vb)

10 avril 2006 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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