Fribourg:
Fribourg, 9juin(APIC) La démission de Mgr Jean-Georges Vogel comme évêque
de Bâle pour raison de paternité a causé un choc dans l’opinion catholique
suisse et au delà. La discussion sur le célibat des prêtres a ressurgi
avec acuité. Beaucoup souhait un changement rapide de l’Eglise. L’APIC a
abordé la question avec le Père Roland-B. Trauffer, secrétaire de la
Conférence des évêques suisses, lié d’amité depuis longtemps avec mgr
Vogel.
La question du célibat des prêtres – que selon un sondage la majorité
des Suisses voudrait voir aboli – n’est pas le centre de la disccussion
après la démission de Mgr Vogel, estime le Père Trauffer. Il s’agit bien
plutôt de la charge beaucoup lourde qui pèse aujour’dui sur les évêques.
«C’est avec certitude la cause principale des difficultés de l’évêque
Vogel. Il s’est très vite aperçu après son entrée en fonction qu’il ne
pouvait pas assumer tout seul cette polarisation malheureuse, cette
impatience qui s’affirme de façon toujours plus militante dans notre
Eglise, ces attentes incroyables et ces renvendications en partie
injustifiées.»
Une réorganisation des diocèses est une nécessité urgente
Au regard des démission d’évêques qui ont quitté leur poste avant la
fin de leur mandat, le Père Trauffer estime à titre personnel q’un
division des plus grands diocèse de Suisse est une nécessité de première
urgence. «Pour moi il n’ya aucun doute que dans la complexité de la
société suisse contemporaine, il est impensable pour un individu de diriger
correctement un diocèse de la taille de celui de Bâle.