Genève: L'écrivain Metin Arditi lira « l'Appel spirituel de Genève », le 20 décembre

Genève, 26 novembre 2014 (Apic) « L’Appel spirituel de Genève », un texte appelant à ne pas instrumentaliser la religion, sera lu le 20 décembre 2014, à l’Espace Fusterie, à Genève, par l’écrivain suisse Metin Arditi.

C’est en 1999 que, pour la première fois, l’Appel spirituel de Genève a été proclamé au sein de la cathédrale St-Pierre de Genève, rapporte le 26 novembre 2014 la démarche protestante L’Espace Fusterie, dans un communiqué. Le texte a déjà été lu et présenté à maintes occasions et dans plusieurs pays.

Porté au cours des ans par plusieurs personnalités genevoises et internationales, « ce texte demeure, hélas devrait-on dire, d’une brûlante actualité puisqu’il appelle à ne pas instrumentaliser la religion, à ne pas l’utiliser comme une force ou comme une arme », affirment les organisateurs de l’événement. Les membres du comité qui le promeuvent sont issus de différentes religions, se retrouvent tous autour de ce texte et le mettent en pratique, assure L’Espace Fusterie.

Il sera lu lors d’une cérémonie ouverte à tout public, avec pour thème cette année »L’autre, à cet instant». C’est l’écrivain et envoyé spécial de l’Unesco pour le dialogue interculturel Metin Arditi, entouré des membres du comité de l’Association de l’Appel spirituel de Genève, qui prendra la parole.

Encadré

L’Appel spirituel de Genève:

Parce que nos religions ou nos convictions personnelles ont en commun

le respect de la dignité de la personne humaine

Parce que nos religions ou nos convictions personnelles ont en commun

le refus de la haine et de la violence

Parce que nos religions ou nos convictions personnelles ont en commun

l’espoir d’un monde meilleur et juste

Nous, représentants de communautés religieuses et représentants de la société civile,

demandons aux décideurs planétaires, quel que soit leur champ d’activité, de respecter

de manière absolue les trois préceptes suivants:

Ne pas invoquer une force religieuse ou spirituelle

pour justifier la violence, quelle qu’elle soit

Ne pas se référer à une force religieuse ou spirituelle

pour justifier toute discrimination et exclusion

Ne pas user de sa force, de sa capacité intellectuelle ou spirituelle,

de sa richesse ou de son statut social,

pour exploiter ou dominer l’autre

(apic/com/rz)

26 novembre 2014 | 16:01
par webmaster@kath.ch
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