Genève: Pas de nécessité d’adoption d’urgence pour les enfants du Gujarat

Genève, 9 février 2001 (APIC) Dans un communiqué diffusé le 9 février, l’UNICEF affirme que les adoptions internationales doivent être les dernières solutions pour les enfants orphelins dus aux tremblements de terre au Gujarat, en Inde. Nombreux trafiquants d’enfants sont en train de profiter de la situation pour prendre des enfants en adoption dans des pays occidentaux.

La responsable de UNICEF Inde, Maria Calivis, conteste les nombreux rapports affiormant que les enfants du Gujarat doivent être pris en charge par la communauté internationale. «Beaucoup de personnes de bonne volonté pensent que dans l’intérêt des enfants, l’adoption internationale est la meilleure solution pour les enfants qui ont perdu leurs parents pendant les tremblements de terre, mais l’adoption doit se faire en premier lieu dans la famille et la communauté selon les lois indiennes et internationales (Convention de la Haye)», a déclaré Maria Calivis.

L’UNICEF rappelle que la tradition de famille et de communauté en Inde a des racines millénaires comme nulle part ailleurs et particulièrement au Gujarat. Les autorités locales sont en train de fortifier les mécanismes déjà existants pour respecter les traditions et protéger les enfants.

Des systèmes de défense des orphelins sont mis en place par le Gouvernement indien et les bureaux de UNICEF contre les actions peu scrupuleuses des trafiquants des enfants qui se promènent dans les rues profitant du désarroi. «Penser à adopter des enfants qui viennent de perdre leurs parents, maisons, amis et qui sont actuellement dans des situations d’urgence, est moralement inacceptable», a conclu Maria Calivis.

Selon l’UNICEF le nombre souvent avancé de 7’000 à 8’000 orphelins dus aux récents mouvements de terre est à vérifier. La situation demande cependant une attention accrue pour empêcher le trafic des enfants en état de choc. (apic/iac/bb)

9 février 2001 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 1  min.
Partagez!