Genève: première messe d’un prêtre de l’Opus dei (250988)
Genève, 25septembre(APIC) Le dimanche 25 septembre, la paroisse
St-Joseph, une des grandes paroisses du centre de Genève, a accueilli
l’Abbé Philippe Monod, prêtre de la prélature personnelle du pape – l’Opus
dei -. Ce jeune prêtre est entré dans l’Oeuvre lors de ses études en
lettres – arabe et hébreux – à l’Université de Genève.
En ce jour de la St-Nicolas de Flüe, c’est l’Abbé Petor Rutz, responsable de l’Opus dei de Zurich qui a prononcé l’homélie. Se référant à
l’évangile du jour, il a rappelé la promesse du Christ qui assure la vie
éternelle à celui qui quitte tous les biens matériels. Mais ce qui est essentiel ce n’est pas seulement le fait de mener une vie de prière, de
retraite, mais c’est de le faire au nom du Christ. Ce qui est importe,
c’est de se laisser mener par Dieu. Il faut être «un homme de Dieu» a
avancé l’Abbé Rutz.
L’Abbé Rutz a tenu à mettre en relief cette première messe d’un jeune
prêtre qui a découvert la foi catholique au collège St-Maurice, qui était
promis à une carrière universitaire, et qui a tout quitté pour devenir
prêtre: «Mais la source du bonheur, c’est la sainteté, l’amitié avec Dieu à
laquelle nous sommes tous appelés» a-t-il poursuivi.
Cette première messe représente un encouragement au moment où Mgr Mamie
s’apprête à lancer, le 2 octobre prochain, à Genève, l’année des vocations.
L’abbé Philippe Monod a donc découvert l’Opus dei à l’Université, «il a
découvert un nouveau sens, une nouvelle lumière sur sa vie, ses projets,
ses efforts et son travail. Car le but de cette Prélature personnelle du
pape qui célébrera ses 60 ans dimanche prochain est de proclamer partout
que la sainteté n’est pas chose réservée à des privilégiés, ni demande des
conditions de vie spectaculaires, ni des états extraordinaires, mais que
tous les chemins de la terre peuvent être divins, tous les états, toutes
les professions, toutes les tâches honnêtes, à la conditions que les hommes
s’ouvrent à Dieu, a encore affirmé le prélat zurichois.
L’Abbé Rutz a conclu par une citation au premier abord paradoxale du
fondateur de l’oeuvre, Mgr Escriva, «il n’est rien de meilleur que de se
savoir, par amour, esclaves de Dieu. Car, dès lors, nous perdons la condition d’esclaves; nous devenons des amis». (apic/pp)