Hanna Nasser a étudié chez les Frères de La Salle à Bethléem et à Jérusalem. Il est propriétaire d’une fabrique de tissage de tissus éponge depuis 40 ans. Ce n’est pas avec les 1’000 dollars de salaire comme maire qu’il pourrait vivre, nous précise-t-il, car la vie est devenue très chère à Bethléem. Son prédécesseur Elias Freij, maire de la ville de David pendant près de quatre décennies, s’est longtemps accroché à son siège, malgré la maladie. Ministre palestinien du tourisme, il est décédé le 29 mars dernier à l’âge de 80 ans.

Hanna Nasser, un entrepreneur catholique

Hanna Nasser a été élu vice-maire au Conseil municipal de Bethléem pour la première fois en1972, comme adjoint d’Elias Freij, puis réélu en 1976. L’élection de 1980 a été annulée par les autorités militaires d’occupation, car les résultats de 1976 avaient donné une majorité de maires pro-OLP. Comme la loi jordanienne était encore en vigueur, elle disposait que les municipaux restaient en place tant qu’il n’y avait aucune élection. Jusqu’à maintenant, nous attendons les nouvelles élections municipales, qui auraient déjà dû avoir lieu il y a 18 mois environ. Comme les Israéliens ont cessé le redéploiement prévu par les Accords d’Oslo et n’ont pas cédé les campagnes, les élections ont été ajournées. Dès le moment où la présence militaire israélienne dans de ces zones sera levée, il y aura des élections dans les 3 mois, assure Hanna Nasser. (apic/be)

3 mai 2001 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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