Neuchâtel : Le canton va alléger les restrictions lors des fêtes religieuses
Il sera possible de danser certains jours fériés
Neuchâtel, 19 janvier 2012 (Apic) Le Conseil d’Etat du canton de Neuchâtel va lever en partie l’interdiction de danses publiques les jours de fêtes religieuses. Seuls le Vendredi-Saint et le jour de Noël seront encore soumis à cette interdiction. Initialement, la loi prévoyait sept jours où toute danse publique était bannie. Il l’annonce dans un communiqué du 19 janvier 2012.
Pour l’exécutif neuchâtelois, les danses publiques ne sauraient être aujourd’hui considérées comme irrespectueuses envers la religion. Il n’estime pas opportun l’abolition totale de la restriction, considérant que le Vendredi-Saint est un jour de commémoration et que le jour de Noël est une fête de famille. Il maintient donc l’interdiction pour ces deux jours, ajoutant que «la banalisation commerciale ne devrait pas être amplifiée par l’ouverture des discothèques et autres établissements de danse.»
Règlement d’exécution de la loi sur les établissements publics
Le règlement d’exécution de la loi sur les établissements publics de 1993 précise que l’interdiction de la danse publique concerne sept jours de l’année: le dimanche des Rameaux, le Vendredi-Saint, le dimanche de Pâques, le jour de l’Ascension, le dimanche de Pentecôte, le dimanche du Jeûne fédéral et le jour de Noël.
Des voix se sont élevées dans le canton et au Grand Conseil pour demander la levée de l’interdiction des discothèques et autres établissements de danses, estimant que celle-ci n’est plus en adéquation avec les coutumes de la société.
En acceptant de ramener de sept à deux les jours sans danse, le gouvernement neuchâtelois a entendu ces réclamations. Mais il ne les suit pas entièrement. (apic/com/ag/js)