Depuis 1979, l’Eglise catholique a perdu 85% de son clergé

Iran: L’Eglise chaldéenne catholique dans la tourmente (121293)

Téhéran, 12décembre(APIC) La survie de l’Eglise chaldéenne catholique en

Iran est à l’ordre du jour depuis l’expulsion de l’archevêque du diocèse

d’Urmya, Mgr Thomas Meram. Déjà Mgr Hanna Zora, évêque d’Ahwaz, avait subi

récemment le même sort.

Actuellement les diocèses d’Ahwaz-Téhéran et d’Urmya – les deux seuls de

la communauté chaldéenne catholique – n’ont respectivement que trois et

deux prêtres en fonction. Et certains d’entre eux sont aussi menacés d’expulsion. L’évêque catholique chaldéen de Téhéran, Mgr Youhannan Semaan Issayi, est lui-même très malade.

Cette situation préoccupante est aggravée par le fait que les candidats

au sacerdoce formés à l’étranger y sont restés. Et presque rien n’a été

fait pour permettre l’ordination d’hommes mariés, selon la tradition des

Eglises d’Orient. Depuis 1979, les Eglises catholiques ont perdu 85% de

leur clergé. La fermeture des écoles catholiques et de certains lieux de

culte, l’impossibilité de construire de nouvelles églises sont les marques

les plus visibles de cette graduelle «disparition» de l’Eglise catholique

en Iran. A cela s’ajoute la souffrance morale des catholiques orientaux

dans le pays qui ont l’impression que la situation tragique de leur Eglise

se passe apparemment dans l’indifférence du reste du monde chrétien. (apicbim/ba)

12 décembre 1993 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture: env. 1 min.
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