Jérusalem réglemente le ministère des prêtres étrangers en séjour
Les prêtres catholiques étrangers en séjour en Terre Sainte, pour plus de trois mois, devront désormais demander et obtenir du patriarche latin de Jérusalem une autorisation formelle d’exercer leur ministère.
Le patriarche latin, Mgr Pierbattista Pizzaballa, a publié le 21 juin 2023, un nouveau règlement sur le ministère des prêtres sur son territoire. La Terre Sainte, et Jérusalem en particulier, a toujours été une terre d’accueil pour les prêtres et les religieux qui séjournent sur le territoire du diocèse pour des périodes de prière, de retraite, d’études, ou encore de congé sabbatique, afin de recouvrer leurs énergies physiques et spirituelles et de retrouver leur esprit religieux et sacerdotal, constate le patriarche.
Si l’Église mère de Jérusalem est heureuse d’offrir ce service à de nombreux prêtres, il est nécessaire que des règles en vigueur dans le monde entier soient également adoptées dans notre diocèse, explique Mgr Pizzaballa qui demande de «les accepter dans un esprit ecclésial de coopération.»
Mgr Pizzaballa se dit «conscient que cela peut sembler être une étape bureaucratique supplémentaire, mais je suis sûr que tout le monde comprend qu’aujourd’hui il est de plus en plus nécessaire d’agir avec transparence et coopération, pour éviter les problèmes de toute nature, afin que la rencontre avec un prêtre soit toujours, en particulier dans la Ville Sainte, un moment de grâce et de réconfort.»
Une demande d’autorisation écrite
Les prêtres diocésains ou religieux qui, pour quelque raison que ce soit, resteront dans le diocèse pendant plus de trois mois, devront demander au Patriarche, l’autorisation d’exercer leur ministère, précise le règlement.
Pour obtenir cette autorisation, ils doivent présenter une lettre de leur évêque ou de leur supérieur déclarant qu’ils sont envoyés pour vivre en Terre Sainte et qu’aucune censure n’existe à leur encontre. Cette règle s’applique également aux centres qui accueillent des prêtres étudiants.
Toutes les procédures se feront par écrit. Les autorisations précédemment données oralement ne sont plus valables, conclut le texte. (cath.ch/com/mp)