(Photo d'illustration:Fabrizio Lonzini/Flickr/CC BY-NC-ND 2.0)
Vatican

Jubilé: Témoignages lors de la veillée pour «essuyer les larmes»

Une famille bouleversée par le suicide d’un enfant, un réfugié politique pakistanais… la veillée pour «essuyer les larmes», organisée dans la basilique Saint-Pierre le 5 mai 2016 en fin d’après-midi, à l’occasion du Jubilé de la miséricorde, s’ouvrira sur trois témoignages de situations de souffrance, a annoncé la veille le Bureau de presse du Saint-Siège. Au cours de la célébration, le pape François remettra aux participants un Agnus Dei, un objet de dévotion utilisé au fil des siècles lors des Années saintes.

Au cours de cette veillée pour «essuyer les larmes», dans la basilique vaticane au soir de la fête de l’Ascension, le pape François écoutera trois témoignages de personnes marquées par divers drames, annonce un communiqué. La famille italienne Pellegrino racontera ainsi le drame du suicide de l’un de ses enfants. Felix Qaiser, un journaliste pakistanais issu de la minorité catholique du pays, devenu réfugié politique, racontera comment il a fui en Italie pour mettre en sécurité sa famille. Enfin, deux frères jumeaux Italiens, Maurizio et Enzo Fratamico, raconteront comment la conversion de l’un a changé la vie de l’autre, ayant «perdu le sens de la vie» durant sa jeunesse.

Piété populaire

Durant la célébration où des prières alterneront avec ces témoignages, le reliquaire de Notre-Dame des larmes de Syracuse sera exposé à la vénération des fidèles. Le pape François, en outre, fera distribuer aux participants, «comme symbole de réconfort et d’espérance», un Agnus Dei, un petit objet de piété qu’il aura béni au préalable. Réalisé en cire blanche, de forme ovale, l’Agnus Dei offert par le pape représente, d’une part, l’Agneau pascal, et de l’autre le logo du Jubilé de la miséricorde.

Au 9e siècle, cet objet de piété était distribué durant l’Octave de Pâques aux fidèles. La cire, mélangée à de l’huile et bénie, provenait du cierge pascal que l’archidiacre de l’église romaine faisait fondre le Samedi saint. A partir de 1470, le pape Paul II décida d’utiliser ce médaillon également durant les années saintes.

Dix représentants d’autres situations de souffrances particulières recevront un Agnus Dei directement des mains du pape, dont la présidente de l’association «Enfants au ciel» ; le diacre Eugène, originaire du Rwanda, qui a perdu de nombreux proches lors du génocide de 1994; Angelo, un ancien sans-abri; un autre Angelo, ex-détenu pour des crimes liés à la Camorra, l’organisation mafieuse napolitaine; ou encore Alessia, une infirmière qui soigne au quotidien des malades en phase terminale. (cath.ch-apic/imedia/bl/mp)

(Photo d'illustration:Fabrizio Lonzini/Flickr/CC BY-NC-ND 2.0)
4 mai 2016 | 15:41
par Maurice Page
Temps de lecture: env. 2 min.
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