Une fonction complexe et indispensable

Jura pastoral: L’Association des sacristains du Jura a fêté son cinquantenaire

Delémont, 19 mars 2006 (Apic) Réunis à la chapelle du Vorbourg à Delémont samedi 18 mars, après une visite au Musée Jurassien et à sa section religieuse en particulier, les sacristains ont accueilli les salutations de Mgr Martin Gächter, évêque auxiliaire du diocèse de Bâle.

Mgr Martin Gächter, évêque auxiliaire du diocèse de Bâle, ancien aumônier des sacristains à Bâle, a présidé la messe du 50ème anniversaire de l’Association des sacristains du Jura. Il était entouré par le chanoine Jacques Oeuvray, qui fut aumônier des sacristains du Jura de 1975 à 1996 et par l’abbé Jean Jacques Theurillat, actuel aumônier et chapelain du Vorbourg. Un jour de fête en cette année des Vocations en Eglise pour honorer toutes les tâches accomplies régulièrement par les sacristines et les sacristains,»appréciés par les prêtres, par les paroisses et par Dieu qui n’est pas venu pour être servi mais pour servir, même si servir n’est plus un slogan moderne depuis la Révolution», selon Mgr Gächter.

L’abbé René Girard, vicaire pour les catholiques de langue allemande à Delémont, fut le premier président de l’Association des sacristains du Jura que l’assemblée constitua en 1956. Lorsqu’il fut nommé à Gstaad en 1974, le Père Gonzague, du Centre St-François assura l’intérim à l’aumônerie, jusqu’à l’arrivée du successeur, l’abbé Jacques Oeuvray, alors vicaire à Moutier, puis de l’abbé Jean Jacques Theurillat il y a dix ans.

Les présidents ont été plus nombreux – sept – à animer l’association à la suite de l’abbé Girard. Aujourd’hui, aux côtés de Gilles Berdat, un comité où siègent cinq personnes.

Il y a 50 ans, l’association, qui compte plus de septante membres aujourd’hui, s’inspirait du Congrès international des sacristains, à Lucerne en 1956, à Vienne en 1959. Propreté et décoration des églises, emploi, soins et exposition des ornements et objets de culte, emploi et compréhension de la musique sacrée, tels sont les thèmes à l’ordre du jour, pour la formation du sacristain, qui se poursuit à chaque récollection annuelle.

L’année du cinquantenaire sera marquée par une semaine ibérique, du 5 au 12 août prochains.

La mission du sacristain n’a rien perdu de son importance avec les années. «Si les offices sont moins nombreux qu’il y a 25 ou 50 ans, les sacristies voient passer de plus en plus de monde. Depuis le prêtre du village bien établi avec ses servants de messe, les regroupements paroissiaux, l’arrivée des équipes pastorales, des laïcs, des diacres, des assistants et animateurs pastoraux et d’autres acteurs des cérémonies religieuses. Le sacristain doit encore savoir composer avec les pasteurs de l’Eglise protestante, des célébrants d’autres confessions chrétiennes et même non chrétiennes», relève Gilles Berdat, sacristain à Courroux-Courcelon, président actuel de l’Association. Autrement dit: «Etre sacristain ne s’arrête pas à remplir les burettes». (apic/sic/vb)

19 mars 2006 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 2  min.
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