Commémoration le 31 octobre, avec Mgr Kurt Koch

Jura pastoral: L’église Notre-Dame de La Neuveville a 50 ans

La Neuveville, 26 octobre 2004 (Apic) L’église Notre-Dame de l’Assomption a 50 ans. Mgr Kurt Koch, évêque du diocèse de Bâle, présidera la messe solennelle dimanche 31 octobre. Son origine remonte au 9e siècle.

La messe d’ouverture des festivités avait lieu le 25 octobre 2003, célébrant l’ouverture du chantier cinquante ans plus tôt. L’abbé Othmar Jeannerat, curé de Bienne, bénissait alors le terrain de la rue des Mornets et donnait le premier coup de pioche. Le 31 octobre 2004 sera célébrée la fête officielle du cinquantenaire. Mgr Kurt Koch, évêque du diocèse de Bâle, présidera la messe solennelle dimanche 31 octobre à 10 heures. Une exposition rétrospective à la grande salle, sous l’église Notre-Dame de l’Assomption, est ouverte au public.

La bénédiction de l’église de La Neuveville et la consécration de l’autel par Mgr Von Streng, alors évêque de Bâle, eut lieu en 1954. Une plaquette du jubilé a été éditée, riche de détails et d’illustrations, qui décrit la longue histoire du christianisme dans la région.

Histoire de «Blanche-Eglise»

La chapelle de St-Ursanne de Nugerol, qui devint plus tard «Blanche- Eglise», existait déjà au 9e siècle. Elle devint propriété de l’abbaye de Bellelay, lors de sa fondation en 1136. A partir de 1530, la Blanche- Eglise, peu à peu abandonnée, tombe en décrépitude. Ses fresques seront remises au jour lors de la restauration du bâtiment en 1912. La chute de Napoléon amena la restauration de l’antique diocèse de Bâle, que La Neuveville intégra par le Concordat de 1828. En 1858, La Neuveville a été rattachée à la paroisse catholique romaine nouvellement fondée à Bienne et constituée en section au sein de cette paroisse-mère, en 1947, année où, après 417 ans de silence, a été célébrée une messe dans la salle du Musée de La Neuveville.

Le projet d’une paroisse à La Neuveville a pris corps en 1946, L’abbé Jean Nicod mit en route le projet de construction d’une église. L’autonomie de la paroisse fut officiellement reconnue par l’Etat de Berne en 1967. L’abbé Germain Girard, premier curé, fut installé cette année-là à la tête de la paroisse de La Neuveville par Mgr Joseph Candolfi.

Il manquait encore une cure : la paroisse à cet effet acquit en 1971 le n° 19 de la rue des Mornets. En 1998 furent inaugurés les vitraux. L’église Notre-Dame de l’Assomption de La Neuveville est entrée dans le troisième millénaire avec un choeur rénové, un nouvel autel et un nouveau tabernacle, bénis respectivement en 2001 et 2002 (apic(sic/vb)

Espagne: L’Eglise catholique lance une campagne contre les réformes du gouvernement

Les catholiques en appellent au pouvoir de la rue

Madrid, 26 octobre 2004 (Apic) L’Eglise catholique appelle les Espagnols à manifester pour s’opposer à la politique du nouveau premier ministre socialiste José Luis Zapatero. Le contentieux concernant le droit d’ingérence de l’Eglise en politique dure depuis des mois.

«Une grande manifestation aura lieu en décembre à Madrid, à l’appel de tous les diocèses, mouvements et groupes chrétiens», a déclaré dans une lettre l’archevêque d’Alcala de Henares. Des campagnes d’information ainsi que des pétitions seront également organisées par le réseau des diocèses et des paroisses, relate le quotidien britannique «The Guardian». L’objectif est de s’opposer aux réformes prévues par le nouveau gouvernement de José Luis Zapatero, élu en mars dernier. Les catholiques critiquent tout particulièrement les mesures destinées à permettre l’union légale des couples homosexuels, à faciliter l’avortement et le divorce, ou encore à rendre non obligatoire l’enseignement religieux à l’école. D’autres mesures combattues par les autorités ecclésiastiques, concernent la possibilité pour d’autres religions de pouvoir bénéficier de privilèges, jusqu’à maintenant octroyés exclusivement à l’Eglise catholique.

Le droit d’ingérence en question

La hiérarchie catholique avait déjà appelé aux législatives de mars 2004 à voter contre les partis «laïcs» comme le parti socialiste de José Luis Zapatero. A l’occasion des élections, les catholiques avaient manifesté leur désir de «promouvoir dans la rue la vision chrétienne sur des questions qui intéressent l’opinion publique». On avait alors assisté à une passe d’armes entre autorités de l’Eglise et de l’Etat, les seconds accusant les premiers d’ingérence abusive. En juin 2004, le Vatican avait exprimé son inquiétude face à ces mêmes réformes du gouvernement espagnol. Récemment, le Saint-Siège a cependant réaffirmé qu’il ne comptait pas s’impliquer dans les affaires politiques ou électorales. (apic/guard/rz)

26 octobre 2004 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture: env. 3 min.
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