L’abbé Edgar Imer, de Moutier, installé chanoine non résident
Jura pastoral: Trois nouveaux chanoines dans le diocèse de Bâle
Delémont, 10 mars 2005 (Apic) L’installation de trois nouveaux chanoines au chapitre cathédral du diocèse de Bâle a donné lieu à une cérémonie marquante, le 9 mars à la cathédrale de Soleure.
La cérémonie d’installation de trois nouveaux chanoines au chapitre cathédral du diocèse de Bâle s’est déroulée le 9 mars à la cathédrale de Soleure. Elle était présidée par Mgr Kurt Koch, entouré des évêques auxiliaires Mgrs Martin Gächter et Denis Theurillat et de prêtres, diacres et agents pastoraux venus des trois régions du diocèse de Bâle.
Le Chapitre cathédral était à l’honneur, à l’occasion de l’installation des trois nouveaux chanoines que Mgr Koch a nommés à la fin de l’année 2004 : Kurt Grüter, chanoine résident du canton de Lucerne, Ruedi Beck, chanoine non-résident du canton de Bâle-ville et l’abbé Edgar Imer, de Moutier, chanoine non-résident du canton de Berne. Le nouveau chanoine représentera le canton de Berne auprès de son évêque et il sera le représentant de l’évêque auprès du canton. L’abbé Imer sera le deuxième chanoine francophone du Chapitre, le chanoine Jacques Oeuvray, de Boncourt, représentant le canton du Jura.
L’installation des chanoines du Chapitre cathédral répond aux clauses du Concordat du 26 mars 1828, qui règle l’organisation du diocèse de Bâle, sous l’autorité conjointe de la Confédération et du Saint-Siège. Le prévôt du Chapitre cathédral, l’abbé Arno Stadelmann leur a remis les signes de leur charge, la camail (ou mosette, courte pèlerine violette boutonnée sur le devant), la croix et le livre des heures.
Une homélie «politique»
Le chapitre cathédral se compose de 17 chanoines, dont dix non-résidents répartis sur tous les cantons qui forment le diocèse. C’est aux chanoines que revient en particulier le droit d’élire un nouvel évêque en cas de vacance.
Alternant l’allemand et le français, Mgr Koch a prononcé une homélie «politique», parlant du choix controversé de Dieu dans l’Union européenne et citant Gorbatchev, qui ne voyait pas de succès sans morale ni éthique. «La dimension spirituelle manque à la politique».
«L’avenir appartient, non aux enfants transgéniques, mais aux enfants de Dieu et le salut n’est pas dans le néo-paganisme». Mgr Koch a conclu par un éloge de la prière, à travers laquelle l’Eglise partage le souci politique de l’Etat. A l’issue de la liturgie, Mgr Koch a remercié pour leur engagement les trois chanoines démissionnaires, Hans Bauer, le Dr Max Hofer et Ruedi Hofer en les nommant chanoines honoraires. (apic/sic/vb)
