France: Le Comité médical international de Lourdes reconnaît deux guérisons inexpliquées

L’eau de Lourdes toujours aussi miraculeuse

Paris, 23 novembre 2011 (Apic) Le Comité médical international de Lourdes (CMIL) a examiné plusieurs cas de guérisons inexpliquées, du 19 au 20 novembre 2011, à Paris. Le docteur Alessandro De Franciscis, secrétaire du Bureau des constatations médicales, a attiré l’attention sur une quinzaine de guérisons.

Après deux jours de travaux, le CMIL a reconnu «un caractère exceptionnel dans l’état actuel des connaissances scientifiques» à deux cas de guérisons, a rapporté le quotidien français «La Croix», le 22 novembre. Ces avis seront transmis aux évêques des diocèses italiens concernés. A eux de qualifier ou non ces guérisons de ’miracles’.

La plupart d’entre elles, «cette année encore, sont liées à l’usage de l’eau de Lourdes», a indiqué Alessandro De Franciscis. Elles concernent surtout des personnes qui se remettent à marcher, parmi lesquelles des personnes atteintes d’un cancer, refusant tout traitement.

Exilé sur appel de Mgr Perrier

Professeur de pédiatrie au sein de la faculté de médecine de Naples, le docteur Alessandro De Franciscis a quitté l’Italie sur appel, en 2009, de Mgr Jaques Perrier. L’évêque de Tarbes et Lourdes l’a nommé au poste de médecin permanent du Bureau des constatations médicales des sanctuaires.

Parallèlement à sa carrière professionnelle, Alessandro De Franciscis a été secrétaire général de la Fédération européenne des associations de médecins catholiques. Il s’est aussi engagé en politique, comme député et président de la Province de Caserte, en Italie, selon «La Croix».

«J’ai dû démissionner de toutes mes responsabilités à partir du moment où j’ai accepté de rallier le sanctuaire de Lourdes, a expliqué le médecin à ’La Croix’. Je me suis senti appelé à tout quitter pour me consacrer totalement à la cause de Lourdes». (apic/lacroix/lj/ggc)

Encadré

Le Comité médical international de Lourdes (CMIL)

Le Comité médical international de Lourdes est constitué d’une vingtaine d’éminents docteurs et professeurs, indique le site http://fr.lourdes-france.org. Ils examinent les dossiers des guérisons spontanément déclarées au Bureau des constatations médicales des Sanctuaires. Aujourd’hui, avec les avancées thérapeutiques du XXIe siècle, les membres du CMIL doivent répondre à l’interrogation suivante: quel est l’effet de la thérapeutique, quelle est la place d’une éventuelle intervention surnaturelle?

Le CMIL existe depuis 1947. En 1954, Mgr Théas a voulu qu’il prenne une dimension internationale. (apic/lacroix/lj/ggc)

23 novembre 2011 | 16:31
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture: env. 2 min.
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