Le travail des missionnaires étrangers en Chine va se compliquer un peu plus depuis le 1er mai 2025 | photo: des catholiques à Taïwan © Flickr/CC BY 2.0
International

La Chine restreint officiellement les activités des missionnaires étrangers

Une série de règles administratives visant à encadrer de manière plus serrée encore les activités religieuses commises sur son sol par des étrangers sont entrées en vigueur en Chine, le 1er mai 2025, annonce l’ONG Portes Ouvertes.

Les nouvelles «règles administratives sur les activités religieuses des étrangers», édictées par le gouvernement chinois, prévoient que les ressortissants étrangers doivent demander des autorisations pour toute activité relevant du travail missionnaire. Cela comprend, précise dans un communiqué Portes Ouvertes – une organisation  internationale évangélique de défense de la liberté religieuse – les visites, la prédication, les échanges, les cérémonies religieuses, les activités religieuses, le travail missionnaire, etc.

Restriction sur l’entrée de matériel religieux

Les ressortissants étrangers entrant en Chine doivent aussi s’assurer que les livres religieux, le matériel audiovisuel ou les documents qu’ils transportent ne dépassent pas les quantités nécessaires à leur usage personnel. Dans le cas contraire, ils doivent obtenir l’autorisation des autorités compétentes et les déclarer à la douane. «Cette disposition interdit effectivement l’importation publique de livres à caractère religieux», déclare l’ONG.

Pour Philippe Fonjallaz, directeur de Portes Ouvertes Suisse, «ces lois criminalisent effectivement la plupart des formes de témoignage chrétien et de travail missionnaire des étrangers en Chine. Elles sont le dernier signe en date de la détermination du gouvernement chinois à soumettre toute expression du christianisme à son contrôle ou à l’effacer.» (cath.ch/com/lb)

Le travail des missionnaires étrangers en Chine va se compliquer un peu plus depuis le 1er mai 2025 | photo: des catholiques à Taïwan © Flickr/CC BY 2.0
13 mai 2025 | 16:57
par Lucienne Bittar
Temps de lecture : env. 1  min.
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