«La guerre est toujours une défaite», rappelle le pape François
Le pape François a improvisé un appel à l’issue de l’audience générale du 8 novembre 2023 pour demander aux fidèles de prier pour les «peuples qui souffrent de la guerre». En évoquant la Palestine et Israël, il a notamment souhaité «que le Seigneur nous conduise à une paix juste».
«N’oublions pas l’Ukraine martyrisée. Et pensons aux peuples palestinien et israélien», a demandé le pape François après avoir délivré sa catéchèse hebdomadaire sur la place Saint-Pierre, devant plusieurs milliers de personnes.
«Les enfants souffrent, les malades, les personnes âgées, et tant de jeunes meurent», s’est-il attristé, déplorant les souffrances occasionnées par les conflits. «La guerre est toujours une défaite, n’oublions pas. C’est toujours une défaite», a-t-il insisté, reprenant le message de ces dernières déclarations sur le conflit entre Israël et le Hamas.
Dimanche, lors de l’angélus prononcé depuis la fenêtre du Palais apostolique, le pape avait renouvelé son appel à la libération immédiate des otages et à un soutien humanitaire pour Gaza. Il avait aussi vivement enjoint à faire en sorte que le conflit ne s’élargisse pas. «Je vous prie de vous arrêter, au nom de Dieu, cessez le feu!», avait-il lancé.
Depuis l’attaque des islamistes du Hamas contre Israël, le 7 octobre, le pape a multiplié les déclarations pour la paix dans cette région. Il s’est entretenu avec le président des États-Unis Joe Biden le 22 octobre dernier, avec le président de la Turquie Recep Tayyip Erdogan quatre jours plus tard ou encore avec le président de l’Autorité palestinienne le 2 novembre.
Le 5 novembre, le pape s’est entretenu par téléphone avec le président de la République islamique d’Iran, Ebrahim Raïssi. Quelques jours plus tôt, la cheville ouvrière de la diplomatie vaticane, Mgr Paul Gallagher, avait échangé avec Hossein Amir-Abdollahian, ministre des Affaires étrangères de la République islamique d’Iran, afin de plaider pour la «nécessité absolue d’éviter l’aggravation du conflit et de parvenir à une solution à deux États». (cath.ch/imedia/cv/bh)