«La plus grande sainte des temps modernes»

Dernière d’une famille très pieuse de 9 enfants, dont quatre vont mourir en bas âge (son père, Louis Martin, s’était vu refuser l’accès à la vie religieuse au monastère du Grand Saint-Bernard, en raison de son ignorance du latin, sa mère, Zélie, avait elle aussi songé à devenir religieuse, déconseillée en cela par la Supérieure de l’Hôtel-Dieu d’Alençon), sainte Thérèse de l’Enfant Jésus a été béatifiée par Pie XI le 29 avril 1923, année de la translation de ses reliques au carmel, puis canonisée le 17 mai 1925 à Rome, en présence de plus de 500’000 pèlerins. Elle sera déclarée par le même pape patronne des missions avec saint François-Xavier, le 14 décembre 1927, avant d’être proclamée par Pie XII patronne secondaire de la France, le 3 mai 1944.

C’est enfin en 1956 que paraîtra l’édition en fac-similé des «Manuscrits autobiographiques» (Originaux de l’»Histoire d’une Ame»). Le pape Pie X dira de Thérèse qu’elle est la plus grande sainte des temps modernes. Quant au pape Jean Paul II, en visite à Lisieux en 1992, il relèvera qu’elle a fait rayonner dans le monde son ardeur missionnaire. «Son enseignement spirituel, d’une lumineuse simplicité, continue de toucher les fidèles de toutes conditions et de toutes cultures». (apic/pr)

6 avril 2001 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 1  min.
Partagez!