Un nouvau-né  (Photo d'illustration:US Army Africa/Flickr/CC BY 2.0)
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L'Arménie n'aura bientôt plus de filles

Malgré ses fortes traditions culturelle et spirituelle, l’Arménie détient le troisième taux mondial d’avortements motivés par le choix du sexe de l’enfant à naître. En 2012, l’Arménie a enregistré 114 naissances de garçons pour 100 naissances de filles sachant que le rapport naturel est de 102 pour 100.

Les données du Fonds pour la population des Nations unies (FNUAP) démontrent une augmentation drastique du phénomène dans la république caucasienne après la dissolution de l’Union soviétique. L’Arménie a ainsi comptabilisé 114 naissances de garçons pour 100 naissances de filles, alors que le ratio naturel est de 102 pour 100. «En dix ou vingt ans, nous nous trouverons face à un déficit de femmes combiné à une baisse drastique du taux de fertilité qui conduiront à une grave crise démographique. D’ici 2060, 100’000 potentielles mères arméniennes ne seront pas nées. Nous deviendrons une société d’hommes célibataires», a commenté Garik Hairapetian, représentant de l’Arménie au sein du FNUAP.

En Arménie, la pratique de l’avortement est gratuite dans les hôpitaux publics. En été2016, le parlement arménien a adopté une loi destinée à freiner la tendance au recours aux avortements eugéniques. Le texte prévoit que seront rejetées les demandes d’avortement justifiées par des motivations liées au sexe de l’enfant à naître. (cath.ch/fides/mp)

Un nouvau-né (Photo d'illustration:US Army Africa/Flickr/CC BY 2.0)
14 janvier 2017 | 11:43
par Maurice Page
Temps de lecture: env. 1 min.
Arménie (101), Avortement (182)
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