Pérennité assurée et souffle nouveau

Lausanne : Ecole catholique du Valentin

Lausanne, 24 mars 2000 (APIC) L’école catholique du Valentin, présente à Lausanne depuis bientôt deux siècles, ne mettra pas la clé sous le paillasson. En proie à des difficultés financières, ces trois dernières années particulièrement, elle vient d’être par un généreux donateur anonyme. A l’avenir, elle bénéficiera aussi du soutien et de l’expérience de l’Institut Mont-Olivet.

Le directeur de l’établissement, Daniel Thurre, ne cache pas son soulagement. , confie-t-il avec émotion. Il faut dire que cette école privée, sans but lucratif, est paroissiale. Or à cet égard, on se souvient qu’en 1996, l’Assemblée générale de la Fédération des paroisses catholiques du canton de Vaud s’était prononcée en faveur d’un nouveau mode de financement. Dans les très grandes lignes, n’étaient plus pris en charge – au moyen de subsides à hauteur de 50% – les salaires du personnel d’une école paroissiale. Etaient effectivement préférés, le système des fonds de bourse et la réduction progressive des subsides. Histoire de mettre sur pied d’égalité les établissements paroissiaux et les écoles catholiques privées. De ce fait, celle du Valentin s’est enfoncée dans les difficultés financières.

Nouveau départ

Aujourd’hui, l’heure est donc au . Hormis un récent don salvateur, qui permet d’éviter la fermeture de l’école, une nouvelle structure – de type entreprise – est en train de se mettre en place pour l’automne. Et c’est l’Institut Mont-Olivet à Lausanne, catholique également, qui adapte ses propres expériences et dispense ses conseils avisés au Valentin. Seulement voilà, restructuration oblige, quelques licenciements sont inévitables parmi les enseignants. Certaines classes d’élèves doivent être regroupées et les tarifs préférentiels d’écolage sont supprimés.

24 mars 2000 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 1  min.
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