Dans l’avion pour la Colombie, le pape transmet sa bénédiction aux pays européens survolés

Avant le décollage de l’avion qui le conduit en Colombie, du 6 au 11 septembre, le pape François a transmis sa bénédiction apostolique, ou sa prière, par des télégrammes aux pays survolés. Pour l’Europe, il s’agit de l’Italie, de la France, de l’Espagne et du Portugal, a annoncé le Saint-Siège le 6 septembre 2017.

En quittant l’espace aérien italien, le pape a formulé des vœux de «bien-être spirituel, civil et social» à la «délicieuse» nation italienne, à qui il accorde sa bénédiction apostolique.

Puis, dans son message en anglais adressé au président français Emmanuel Macron, le pontife a assuré qu’il priait pour la France, «afin qu’elle soit abondamment bénie par le Dieu tout-puissant». Au roi d’Espagne, il a souhaité concorde et paix et confié le pays à la Providence divine. Tandis que pour le Portugal, le pape François a exprimé des vœux de paix et de prospérité.

Réponse du président italien

Dans son télégramme destiné au chef d’Etat italien, le pontife a en outre confié qu’il se rendait en Colombie pour soutenir l’Eglise locale et porter un message d’espérance. L’Osservatore Romano du 6-7 septembre 2017 signale en outre la réponse du président italien Sergio Mattarella. Ce dernier affirme que l’Italie et la communauté internationale regardent avec un grand intérêt la visite du pontife, dans un pays qui a entrepris un chemin de paix et de réconciliation difficile.

Irma détourne l’avion du pape

A cause de l’ouragan Irma, très actif au-dessus des Caraïbes, l’itinéraire de l’avion papal a été modifié au dernier moment, a annoncé la compagnie aérienne Alitalia. Il devrait désormais emprunter l’espace aérien de la Barbade, de Grenade, de Trinité-et-Tobago ainsi que du Venezuela.

A son arrivée en Colombie, à 16h30 (heure locale, UTC-5), après environ 12h30 de vol, le pape François sera accueilli par le président colombien Juan Manuel Santos.

Dans sa suite, le successeur de Pierre est accompagné du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat, de Mgr Angelo Becciu, substitut de la Secrétairerie d’Etat, et de Mgr Octavio Ruiz Arenas, secrétaire du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation. Mgr Dario Edoardo Viganò, préfet du Secrétariat pour la communication, Mgr Guido Marini, maître des cérémonies liturgiques, sont également présents. Ainsi que le secrétaire de la Commission pontificale pour l’Amérique latine, Guzmán Carriquiry, Fabrizio Soccorsi, médecin personnel du pape, le Père Antonio Spadaro, directeur de la Civiltà Cattolica, et Giovanni Maria Vian, directeur de L’Osservatore Romano. (cath.ch/imedia/ah/ap/rz)