Vaud: Les 510 bénévoles de Caritas sont une des forces majeures de son développement
Le bénévolat au service de l’intégration
Lausanne, 31 octobre 2014 (Apic) Les bénévoles de Caritas Vaud, aujourd’hui au nombre de 510, sont une des forces majeures de son développement, assure l’œuvre d’entraide catholique dans un communiqué du 31 octobre 2014. L’institution présente le témoignage de Martine, une Française qui a trouvé dans le bénévolat une façon de s’intégrer et de se constituer un réseau.
Dès l’origine, les bénévoles ont été étroitement associés à la mission de Caritas Vaud, explique l’œuvre d’entraide. Ils sont aussi la garantie de son avenir. Aujourd’hui, 510 bénévoles s’engagent pour Caritas Vaud. L’institution leur propose des possibilités d’engagement, indépendamment de leur religion et de leur origine culturelle. Un espace est offert à celles et ceux qui se sentent interpellés par les situations des plus défavorisés et qui veulent participer à l’édification d’une société juste et solidaire, souligne l’œuvre d’entraide. Ils apportent leurs compétences au service d’autrui, dans un engagement porteur de sens et de satisfaction, affirme Caritas.
Les bénévoles, complémentaires des salariés
Les bénévoles ne remplacent pas un travail rémunéré, remarque l’œuvre d’entraide vaudoise, ils agissent en complémentarité des collaborateurs salariés. Ils ont accès à la formation continue qui leur permet de développer et de parfaire leurs savoir-faire et savoir-être, afin d’être des partenaires de qualité, assure Caritas.
De nombreux postes sont ouverts aux bénévoles, dont notamment accueillant dans une permanence sociale, enseignant de français pour adultes migrants, aide animateur, aide chauffeur-livreur, aide informatique, accompagnant de personnes malade ou en fin de vie, mentor pour les mesures d’insertion ou d’aide à la gestion de budget, ou encore vendeur dans les boutiques de vêtements deuxième main et les Epiceries Caritas.
Encadré
Bénévole depuis dix ans chez Caritas Vaud, Martine connaît bien l’institution. Engagée tout d’abord à l’Epicerie Caritas de Lausanne, elle a travaillé ensuite au dépôt vestimentaire. Martine aime ce travail dans la boutique, ses clients sont variés et nombreux.
Mais le poste de responsable étant devenu trop lourd administrativement pour elle, elle choisit de laisser cette responsabilité après deux ans et de continuer à n’être «que» bénévole. Moins de stress, plus de disponibilité pour ses clients égalent plus de plaisir. «Pratiquer du bénévolat est très gratifiant et aide à l’intégration. Je l’ai expérimenté lorsque je suis arrivée de France à Lausanne. Je ne connaissais personne. Aujourd’hui, j’ai un réseau et des amis!», assure la Française. (apic/com/rz)
