Le cardinal Peter Turkson, préfet du dicastère pour le service du développement humain intégral  | © Raphaël Zbinden
Vatican

Le cardinal Turkson appelle à la «vraie rencontre» avec les lépreux

Un des «besoins fondamentaux» des lépreux est d’expérimenter «l’amour», déclare le 31 janvier 2019 le cardinal Peter Turkson. Le préfet du Dicastère pour le service du développement humain intégral s’exprime dans un message publié dans le contexte de la 66e Journée mondiale des lépreux.

Chaque année, rappelle le prélat, plus de 200’000 nouveaux cas de lèpre sont diagnostiqués. A 94%, ceux-ci se concentrent dans seulement 13 pays. Heureusement, se réjouit-il, certaines thérapies se sont révélées efficaces et la recherche scientifique – aidée par de généreux apports financiers – permet de redonner «espérance et assistance» à beaucoup.

L’amour, besoin fondamental

Le thème de cette 66e Journée mondiale des lépreux, relève le cardinal ghanéen, est «mettre fin à la discrimination, à la stigmatisation, au préjugé». Pour cela, explique-t-il, il faut une complète intégration du malade dans la société, tant dans ses dimensions physiques que spirituelles. Ainsi, la guérison authentique passe par l’acceptation sociale. Un des besoins fondamentaux des lépreux est l’amour, assure le cardinal Turkson.

Soigner les lépreux comme les autres malades

Ce dernier appelle donc à créer des alliances entre les différents acteurs impliqués auprès des lépreux, afin de favoriser une «vraie rencontre», pour permettre de redonner vie et espérance à ceux qui souffrent de cette maladie dévastatrice. C’est donc un travail partagé de communion et de solidarité qui est nécessaire. Dans son message, le préfet de dicastère rappelle en ce sens la figure de saint Damien de Veuster (1840-1889), prêtre belge qui a donné sa vie pour la mission auprès des lépreux.

La Journée mondiale des lépreux a été instituée en 1954 par le français Raoul Follereau afin «d’obtenir que les malades de la lèpre soient soignés comme tous les autres malades et guérir les bien-portants de la peur absurde et parfois criminelle qu’ils ont de cette maladie». Elle se tient chaque année le dernier dimanche de janvier. (cath.ch/imedia/xln/rz)

Le cardinal Peter Turkson, préfet du dicastère pour le service du développement humain intégral | © Raphaël Zbinden
31 janvier 2019 | 14:07
par Raphaël Zbinden
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