Genève: Patrice Favre sera le nouveau rédacteur en chef de l’ECHO magazine
Le journaliste de La Liberté succède à Bernard Litzler
Genève, 1er septembre 2009 (Apic) Patrice Favre, journaliste au quotidien romand La Liberté à Fribourg, succèdera dès le 1er décembre 2009 à Bernard Litzler à la tête de la rédaction de l’ECHO magazine, a annoncé mardi Gérard Plader, éditeur de l’ECHO magazine à Genève.
Le rédacteur en chef de l’Echo Magazine, Bernard Litzler, quitte le magazine catholique romand pour prendre la direction du Centre catholique de Radio et Télévision (CCRT) à Lausanne dès le 1er novembre prochain. Il prend la succession d’André Kolly, à la tête du CCRT durant 21 ans.
Originaire de Sierre, historien de formation, Patrice Favre est né le 2 janvier 1955. Il est marié depuis 1978 et père de trois grands enfants. Licencié ès lettres de l’Université de Fribourg, il a d’abord travaillé durant cinq ans à Caritas Suisse à Lucerne, avant d’entreprendre une carrière de journaliste, métier qu’il exerce depuis 25 ans auprès du quotidien La Liberté. Il quittera son poste de chef du premier cahier de La Liberté (rubriques suisse, étrangère, économie, religions) pour prendre la rédaction en chef de l’ECHO magazine dès le 1er décembre 2009. Installé à Fribourg, Patrice Favre va désormais travailler comme «pendulaire», ne comptant pas habiter Genève. JB/Com
Encadré
L’ECHO magazine fête ses 80 ans l’an prochain
Hebdomadaire chrétien et culturel basé à Genève, l’ECHO magazine fête son 80ème anniversaire l’an prochain. C’est en 1930 que paraissait le No 1 de ce qui s’appelait alors l’Echo IIlustré. Aujourd’hui, ce magazine pour la famille édité par Saripress SA tire à quelque 20’000 exemplaires, pour près de 80’000 lecteurs.
Quel coup audacieux, en janvier 1930, au creux de la crise économique et alors que le chômage touchait de larges couches de la population, que de lancer le premier numéro d’un journal qui se voulait notamment un «instrument de propagande des milieux catholiques!» Mais qui, déjà, se consacrait à l’information internationale. Dès 1932, la bande dessinée va jouer un rôle important pour cet hebdomadaire romand, notamment avec Tintin, le célèbre reporter à la découverte du Pays des Soviets.
A ses débuts, la revue catholique était sous la houlette de l’abbé Henri Carlier, rédacteur en chef, et l’évêque diocésain, Mgr Marius Besson, veillait à la tenue de «son» journal. Le diocèse siégera d’ailleurs dans son conseil d’administration jusqu’en 1985. La publication était également proche de Rome. Le journal connaîtra son plus haut tirage lors du Concile Vatican II, avec près de 35’000 exemplaires et pas mal de publicité. Mais le tirage allait bientôt dégringoler. Il a fallu un gros effort rédactionnel et un développement commercial important pour que le journal ne disparaisse pas. Aujourd’hui, alors que l’érosion de la presse se fait toujours plus sentir – avec notamment la baisse des rentrées publicitaires – la fidélisation des abonnés est très difficile. Un beau défi à relever pour le nouveau rédacteur en chef. (apic/com/be)