Le pape commémore la rencontre entre Paul VI et Athénagoras

À l’issue de l’Angélus du 6 janvier 2024, le pape François a rappelé le «geste historique de fraternité effectué à Jérusalem» par Paul VI et le patriarche œcuménique Athénagoras en 1964 et plaidé pour l’unité de l’Église. Il a aussi prié pour la paix en Orient, en particulier en Terre sainte et en Ukraine.

«En ces jours il y a 60 ans, le pape saint Paul VI et le patriarche œcuménique Athénagoras se sont rencontrés à Jérusalem, brisant un mur d’incommunicabilité qui a pendant des siècles maintenus éloignés catholiques et orthodoxes», a rappelé le pontife. Le 5 janvier 1964, le pape italien et le patriarche s’étaient retrouvés à Jérusalem, première rencontre des représentants de leurs deux Églises depuis 1439. Les deux hommes s’étaient embrassés et avaient prié ensemble le Notre Père en grec et en latin.

Cheminer ensemble

«Apprenons de l’accolade de ces deux grands de l’Église et avançons ensemble sur la route de l’unité des chrétiens», a exhorté le pape François. Depuis le début de son pontificat, il s’est beaucoup rapproché du successeur d’Athénagoras, le patriarche Bartholomée Ier. Le pontife a ensuite expliqué comment faire progresser l’unité: «En priant ensemble, en cheminant ensemble, en travaillant ensemble».

Ce «geste historique de fraternité effectué à Jérusalem» a incité le pape à demander aux chrétiens de prier «pour la paix au Moyen-Orient, en Palestine, en Israël, en Ukraine, dans tout le monde». «Tant de victimes, tant de morts, tant de destruction», a-t-il déploré. Comme dans un télégramme envoyé la veille, le pontife a enfin eu un mot pour la «grande douleur» des proches des victimes de «l’attaque terroriste» de Kerman en Iran. Dans cette ville de l’est du pays, un attentat revendiqué par l’Etat islamique (EI) a fait 84 morts, le 3 janvier 2024, lors de la commémoration de l’assassinat du général Qassem Solemeini, en 2020. (cath.ch/imedia/cd/rz)