Le pape est arrivé en Irlande

L’avion du pape François est arrivé à 10h26 (UTC+1) le 25 août 2018 à l’aéroport de Dublin, capitale de la République d’Irlande. Le  pontife débutera ce voyage par une série de rencontres officielles avant de poursuivre avec la Rencontre mondiale des familles.

L’Airbus A320 de la compagnie italienne Alitalia a posé ses roues en Irlande, 36e pays visité depuis le début du pontificat, après 2h57 de vol et 1.890km parcourus. A l’arrêt de l’appareil, le nonce apostolique en Irlande, Mgr Charles Brown, doit monter à bord pour accueillir le pontife, comme le veut la tradition.

Au pied de l’avion, le pape est attendu par le vice-Premier ministre irlandais, Simon Coveney, ainsi qu’une famille et plusieurs prélats dont le président de la Conférence des évêques irlandais, Mgr Eamon Martin, et l’archevêque de Dublin, Mgr Diarmuid Martin. Le cardinal Kevin Farrell, préfet du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, est aussi présent pour rejoindre la suite pontificale. Deux enfants vêtus en habit traditionnel seront chargés de remettre des fleurs au successeur de Pierre.

Le pape se rendra ensuite au palais présidentiel pour une visite de courtoisie au chef de l’Etat, Michael Higgins. Sur le parvis, il recevra les honneurs militaires et saluera une famille de réfugiés et une autre accueillant des réfugiés. Après le tête-à-tête entre les deux dirigeants, le chef de l’Eglise catholique plantera un arbre dans le jardin de la résidence, comme l’avait fait Jean Paul II en 1979. Puis il se rendra au château de Dublin pour un premier discours public, devant les autorités du pays.

«Veiller sur la valeur du mariage»

Aux journalistes à bord de l’appareil, l’évêque de Rome a expliqué être «content de ce voyage» en Irlande, pour la seconde Rencontre mondiale des familles de son pontificat. «Cela me fait plaisir d’être avec les familles», a-t-il déclaré avant de rappeler avoir passé quelques mois en Irlande en 1980 pour pratiquer la langue anglaise. «C’est un beau souvenir», a-t-il souri.

Comme à son habitude, le chef de l’Eglise catholique a transmis des télégrammes aux chefs d’Etat des pays survolés. Au président italien, Sergio Mattarella, il a souligné se diriger vers Dublin pour «apprécier et veiller sur la valeur du mariage et de la famille». A Alain Berset, président de la Confédération suisse, il a assuré de ses prières pour la «paix et le bien-être» du pays.

Emmanuel Macron, chef d’Etat français, a pour sa part reçu l’assurance des prières du pape pour la «joie et la paix» de la France. Enfin, le pape a fait parvenir à la reine Elisabeth II du Royaume-Uni un message «d’abondantes bénédictions». (cath.ch/imedia/xln/mp)