Le pape François, alors simple religieux jésuite, était passé par la Suisse en 1986

Le pape François, alors simple religieux jésuite, était déjà passé par la Suisse en 1986. Il sera donc pour la seconde fois dans ce pays, a indiqué le 18 juin 2018 Greg Burke, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège.

Le Père Jorge Mario Bergoglio était passé par la Suisse en 1986. Envoyé par ses supérieurs en Allemagne pour terminer sa thèse de doctorat, le religieux argentin avait effectué un voyage en voiture entre Francfort (Allemagne) et Turin (Italie), et sur la route, il s’était arrêté en Suisse. 

Le cœur du 35e pays visité par le pape François, la Suisse, sera centré sur son «pèlerinage œcuménique», a confirmé Greg Burke au cours d’un point-presse le 18 juin 2018. Ce sera en fait le second voyage de Jorge Mario Bergoglio en Suisse.

Rencontre avec le président de la Confédération Alain Berset

Au titre des particularités de ce voyage, a souligné d’emblée le directeur du Bureau de presse, à noter que le pape sera accueilli à l’aéroport par deux anciens Gardes suisses, privilège pour avoir servi le Saint-Siège. En outre, le commandant de la Garde suisse, Christoph Graf, fera partie de la suite papale en tant qu’invité, et non pour son travail de protection du Souverain pontife.

Lors de l’arrivée de ce voyage très court, une autre réunion se déroulera en parallèle à l’aéroport de Genève, pendant la rencontre du pape avec le président de la Confédération helvétique, a indiqué Greg Burke. Elle rassemblera autour de ministres suisses, dont celui des Affaires étrangères, plusieurs hauts prélats: le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, ainsi que son substitut pour les Affaires générales, Mgr Angelo Becciu, et le nonce apostolique à Berne, Mgr Thomas Gullickson.

Le pape fera part de ses réflexions en matière d’œcuménisme

Ensuite, pendant la prière œcuménique du matin dans la chapelle du Conseil œcuménique des Eglises à Genève (COE), le pontife sera le seul à prononcer un discours, après une courte introduction devant environ 230 personnes. Discours qui tiendra selon Greg Burke davantage de la «réflexion» du pape que d’un texte plus académique.

Le déjeuner qui suivra réunira neuf personnes à l’Institut œcuménique de Bossey. Outre le pape, y assisteront notamment le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens, le secrétaire général du COE, le pasteur Olav Fykse, et sa modératrice Agnès Abuom, de l’Eglise anglicane du Kenya. A l’issue du déjeuner, aura lieu un échange de dons dans le jardin, et le successeur de Pierre rencontrera 30 étudiants de l’Institut – dont le doyen est un prêtre catholique, a souligné Greg Burke. Une conférence de presse commune entre le cardinal Koch et le révérend Fykse doit aussi avoir lieu.

Le pape rencontrera quatre Coréens du Nord

La rencontre avec une délégation coréenne du COE prendra place juste avant le deuxième grand temps œcuménique de ce voyage, a poursuivi le directeur du Bureau de presse. La délégation sera composée de quatre Coréens du Nord, et autant pour le Sud.

En revanche, aucun autre contact extérieur au voyage n’est prévu, ni avec les institutions internationales de Genève – Organisation pour les migrations – ni avec la Fraternité Saint-Pie X basée en Suisse, a précisé Greg Burke.

Première messe en français

Enfin, présidée par le pape en la fête de saint Louis de Gonzague, la messe à Palexpo sera prononcée en français et en latin, devant 41’000 personnes. Ce sera la première eucharistie du pontife dans cette langue, a souligné Greg Burke. Des évêques français de diocèses frontaliers seront présents, a-t-il encore relevé. (cath.ch/imedia/ap/be)

 

Greg Burke, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège | © Jacques Berset
19 juin 2018 | 13:40
par Jacques Berset
Temps de lecture: env. 2 min.
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