Garde suisse de faction sur la Place Saint-Pierre lors d'une audience du pape (Photo: Bernard Bovigny / 2010)
Vatican

Le pape François confie une nouvelle tâche à la Garde Suisse

Rome, 23 mars 2015 (Apic) Ceux qui annonçaient la fin de la Garde suisse pontificale en seront pour leurs frais. Bien au contraire, le pape François a demandé aux hommes de ce corps multiséculaire de l’accompagner lors de ses visites en Italie, a appris l’agence de presse I.MEDIA. Il a ainsi rompu avec une tradition qui voulait que seuls les hommes de la Gendarmerie vaticane l’accompagnent sur le sol italien.

Le pape François se serait ainsi récemment étonné que l’institution qui protège le souverain pontife depuis plus de cinq siècles ne l’accompagne pas partout. Il a alors demandé au nouveau commandant de la Garde suisse pontificale, Christoph Graf, que certains de ses hommes l’accompagnent aussi en Italie, et pas seulement lors des voyages apostoliques hors de la péninsule, comme c’était le cas par le passé. Jusqu’à présent en effet, seuls les hommes de la Gendarmerie vaticane étaient chargés de la sécurité du pape sur le territoire italien, aux côtés des forces de l’ordre de la péninsule.

Pour la première fois, des officiers en civil de la Garde suisse ont ainsi assuré la sécurité du pape François lors de la retraite de Carême des responsables de la curie romaine fin février à Ariccia, au Sud-Est de Rome. Ils ont aussi accompagné le pape lors de sa dernière visite en paroisse, dans la capitale italienne. Enfin, plusieurs officiers et sous-officiers de la Garde suisse, toujours en civil, assuraient la sécurité du pape François à Naples, ce 21 mars.

Reste à savoir si le pape François parviendra à maintenir ce choix. Ainsi, au début de son pontificat, Benoît XVI avait demandé aux hommes de la Garde suisse de l’accompagner lors de son tout premier déplacement en Italie, dans la ville de Bari. Le 29 mai 2005, dans cette ville des Pouilles, quatre gardes en uniforme étaient ainsi apparus lors de la messe célébrée par le pape. Dans les mois qui avaient suivi, probablement en raison d’une certaine concurrence entre ce vieux corps d’armée et la Gendarmerie vaticane, les gardes n’étaient plus réapparus sur le sol italien. (apic/imedia/ami/mp)

Garde suisse de faction sur la Place Saint-Pierre lors d'une audience du pape
24 mars 2015 | 08:00
par Maurice Page
Temps de lecture: env. 1 min.
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