L’Eglise ne brille pas «de sa propre lumière» mais de celle du Christ       

«L’Eglise ne doit pas croire qu’elle brille de sa propre lumière», seul «le Christ est la vraie lumière qui éclaire», a averti le pape lors de la messe de l’Epiphanie, au Vatican, dans la matinée du 6 janvier 2016. Dans une basilique Saint-Pierre comble, le pape a poursuivi: «dans la mesure où l’Eglise se laisse éclairer par Lui, elle parvient à éclairer la vie des personnes».

Reprenant la lecture du jour du Prophète Isaïe, le pape a exhorté les fidèles à «sortir de nos fermetures, sortir de nous-mêmes et à reconnaître la splendeur de la lumière qui illumine notre existence», à savoir la gloire du Seigneur. Annoncer l’Evangile du Christ, a-t-il expliqué, «n’est pas une profession», mais la «nature même» de l’Eglise. «Il n’y a pas d’autre voie. La mission est sa vocation», a-t-il insisté, rappelant qu’il ne s’agissait pas de faire du prosélytisme.

A la recherche de l’Etoile

Comme les Rois Mages de l’Evangile, «beaucoup de personnes, aussi de nos jours, vivent avec le cœur inquiet, a remarqué le pape. Elles sont encore à la recherche de l’Etoile qui indique la route vers Bethléem». Le chef de l’Eglise catholique a donc invité, «surtout à une époque comme la nôtre», à se «mettre à la recherche des signes que Dieu offre, sachant qu’ils demandent notre engagement pour les déchiffrer, et comprendre ainsi Sa volonté». Ces Rois Mages «représentent les hommes de partout dans le monde, qui sont accueillis dans la maison de Dieu, a-t-il aussi souligné. Devant Jésus il n’existe plus aucune division de race, de langue ni de culture».

Comme le veut la tradition au cours de cette célébration, le diacre a proclamé «l’Annonce de la Pâque», après l’Evangile: il a annoncé la date des principales fêtes de l’année liturgique, avec Pâques le 27 mars 2016. Les prières universelles ont été lues dans plusieurs langues, dont le français, le swahili, le kurde et le cingalais. (cath.ch-apic/imedia/bl/rz)