Les animaux dans la Bible et dans l’Orient ancien

Pour le commun des fidèles, la Bible parle d’abord de Dieu et des hommes, mais dans le livre biblique de l’Ecclésiaste, on peut lire cette phrase plutôt inhabituelle: «Le destin des hommes et le destin des animaux est un seul et même destin» (3,19). Surprenant, non?

Dans la Bible et dans l’Orient ancien, les animaux ont une place. Dans l’Ancien Testament, les animaux domestiques sont considérés comme les membres les plus faibles de la société. Le repos du Sabbat ne compte pas seulement pour les serviteurs et les servantes, mais aussi pour le bœuf et l’âne (Exode 23, 12). Nommeriez-vous votre enfant «chien», «serpent», «âne», ou encore «chèvre» ? Et pourtant, c’est ce que signifient les noms de Kaleb, Nahasch, Hamor ou Rahel. Les Israélites appelaient ainsi leurs enfants non pas parce qu’ils les aimaient moins que leurs bêtes, mais parce qu’ils considéraient ces animaux de façon positive. Aujourd’hui, ces désignations d’animaux ne sont plus utilisées que comme des injures. Tout cela, vous pourrez l’apprendre dans les expositions parallèles au centre ville organisées en liaison avec l’exposition «La Bible en Suisse» par le Département d’Etudes bibliques de l’Université de Fribourg. (apic/be)

16 janvier 2000 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture : env. 1  min.
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