Les élèves d’institutions catholiques doivent être des ferments de solidarité

Etre des «protagonistes actifs et responsables d’une société fraternelle et solidaire»: telle est la mission des anciens élèves d’institutions catholiques selon Mgr Vincenzo Zani, secrétaire de la Congrégation pour l’éducation catholique, a rapporté L’Osservatore Romano du 23-24 juillet 2018.

Les écoles et universités catholiques donnent une instruction particulièrement «solide», car fondée sur les valeurs chrétiennes, a soutenu l’archevêque italien lors d’une conférence au Rwanda. Cette éducation, a-t-il détaillé, n’est pas basée sur des disciplines ou des méthodes éducatives, mais sur la personne faite à l’image de Dieu.

Les établissements catholiques, a considéré Mgr Zani, offrent donc un «service» à la société : «une éducation à la réconciliation, au bien commun et à la paix». Les anciens élèves doivent dès lors devenir des «ferments» d’une «société fraternelle et solidaire» et en être les «protagonistes actifs».

Pour Mgr Zani, l’enseignement catholique peut ainsi former des citoyens capables de construire «l’unité et la paix du Rwanda». Un apport particulièrement nécessaire pour ce pays ravagé par le génocide de 1994. Ces anciens élèves, a insisté le secrétaire de dicastère, peuvent «consolider l’histoire, la culture et le tissu social du pays».

Lors de sa conférence, Mgr Zani a indiqué que, dans le monde, 62 millions d’élèves fréquentent les 217.000 écoles catholiques. Les étudiants sont quant à eux 11 millions pour 1.865 universités. (cath.ch/imedia/xln/pp)

23 juillet 2018 | 16:51
par Pierre Pistoletti
Temps de lecture: env. 1 min.
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