Les «princes de l’Eglise» se préparent au conclave

Rome: 142 cardinaux, dont 103 électeurs, présents à la première Congrégation générale

Rome, 4 mars 2013 (Apic) 142 cardinaux, dont 103 électeurs, étaient présents lors de la première Congrégation générale qui s’est tenue dans la matinée du 4 mars 2013 au Vatican.

Les «princes de l’Eglise» (*) étaient présents lors de la première Congrégation générale préparatoire du conclave. C’est cette assemblée qui élira le successeur de Benoît XVI.

Les cardinaux prêtent serment: ils jurent sur l’Evangile de garder le secret

La première congrégation du 4 mars, présidée par le doyen du collège cardinalice Angelo Sodano, a débuté à 9h30 dans la Salle du Synode par un bref moment de prière suivi d’indications techniques. Chaque cardinal a prêté serment de garder le secret, la main sur l’Evangile, après un bref discours du doyen.

Les cardinaux Giovanni Battista Re, Crescenzio Sepe et Franc Rodé ont été tirés au sort comme assistants du camerlingue pour les congrégations particulières qui traiteront des affaires courantes.

Message adressé à Benoît XVI

Le cardinal Sodano a proposé à ses pairs d’adresser un message commun à Benoît XVI, une initiative qui a reçu l’approbation du collège cardinalice. Une autre partie de la congrégation a été consacrée aux interventions libres. 13 cardinaux ont pris la parole.

A la table centrale, aux côtés du cardinal Sodano, se tenaient le cardinal Tarcisio Bertone, camerlingue, et Mgr Lorenzo Baldisseri, secrétaire du collège cardinalice. Les autres cardinaux ont pris la place qui leur a été assignée en fonction de leur ordre (évêques, prêtres ou diacres) et qu’ils garderont tout au long des congrégations. Ils sont assistés par 5 traducteurs en italien, anglais, français, allemand et espagnol.

12 électeurs étaient absents: les cardinaux Naguib, Raï, Meisner, Rouco Varela, Grocholewski, Lehmann, Phan Minh Man, Sarr, Nycz, Duka, Woelki et Tong. La plupart sont attendus dans l’après-midi du 4 mars ou dans la matinée du 5.

Lors de la 2e Congrégation générale, dans l’après-midi du 4 mars, le prédicateur de la Maison pontificale, le Père Raniero Cantalamessa, proposera une méditation, dont le contenu ne devrait pas être révélé. Il s’agira de la première des 2 méditations que doivent entendre les cardinaux. La lettre du collège cardinalice à Benoît XVI pourrait en revanche être publiée, a indiqué le Père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège.

Alors que commencent les congrégations générales, quelques 4 300 journalistes sont accrédités pour suivre l’événement. Il s’agit de journalistes accrédités de manière permanente ou temporaire.

(*) Selon la norme 4601 du 17 novembre 1930 rédigée par la Sacrée Congrégation pour les cérémonies, les cardinaux étaient assimilables à des «Princes de sang» ayant en toute circonstance préséance sur tous, à l’exception des Souverains et des Princes Héréditaires. Ils se sont fait longtemps appeler «éminentissimes cardinaux». Cette étiquette obsolète a été abolie par le Concile Vatican II (1962-1965). (apic/imedia/cp/be)

4 mars 2013 | 15:10
par webmaster@kath.ch
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