Rome: Selon les religieuses du Liban, l’Eglise ne doit pas perdre son rôle de mère et d’éducatrice
Les soeurs libanaises lancent un cri d’alarme
Rome, 19 octobre 2010 (Apic) Les religieuses du Liban ont profité des travaux du Synode pour le Moyen-Orient, le 18 octobre, pour attirer l’attention des Pères synodaux sur la situation des femmes et des enfants dans leur pays.
Selon sœur Marie-Antoinette Saadé, de la Congrégation des sœurs maronites de la Sainte Famille, l’Eglise doit être «à l’avant-garde dans le domaine des droits de la femme, face à certaines pratiques dans certains milieux musulmans où la femme est battue, emprisonnée, bafouée, maltraitée, sans droits, ne faisant rien d’autre que des devoirs asservissants».
Sœur Daniella Harrouck, de la Congrégation des Sacrés-Cœurs de Jésus et de Marie, a pour sa part tenu à lancer un «cri d’alarme face à la menace qui pèse sur l’école au Moyen-Orient». Dans une société où «les valeurs sont en ébullition et la liberté religieuse contestée et en proie au fanatisme, l’Eglise ne doit surtout pas perdre son rôle de mère et d’éducatrice», a prévenu la religieuse. (apic/imedia/cp/nd)