Les thérapies de conversion interdites à Fribourg
Une motion demandant l’interdiction des thérapies de conversion a été acceptée le 1er juillet 2024 par le Grand Conseil fribourgeois (législatif). Les députés ont surtout mis en avant les risques pour la santé mentale.
La motion a été approuvée par 91 voix contre 2 et 3 abstentions. Le Conseil d’État (exécutif) a déjà apporté son soutien au texte. «Cet ensemble de pratiques visant à soigner des personnes de leur homosexualité ou bisexualité en les menant sur le chemin de l’hétérosexualité est notamment considéré comme un acte de torture par l’ONU», a récemment relevé le gouvernement fribourgeois. Les motionnaires ont rappelé que ses thérapies étaient non seulement sans effet sur les personnes homosexuelles, mais également dangereuses pour leur santé mentale. Ces pratiques ont surtout cours au sein de communautés religieuses.
Le Conseil d’État dispose à présent d’un an pour concrétiser la motion.
Fribourg suit ainsi le Valais, qui a prononcé une telle interdiction en mai dernier. Les thérapies de conversion sont déjà proscrites dans le canton de Neuchâtel (2023). Les Conseils d’État genevois et vaudois ont édicté un projet de loi en ce sens. (cath.ch/ag/arch/rz)





