Londres: Mgr Murphy-O’Connor sur le siège de Westminster?

Rome «sèche» sur le dossier de la succession du cardinal Hume

Londres, 10 février 2000 (APIC) Murphy-O´Connor, évêque d’Arundel et Brighton, serait le candidat le plus sérieux au poste d’archevêque de Westminster, laissé vacant par la mort du cardinal Hume, le 17 juin 1999, indique le «The Sunday Times».

La Congrégation pour les évêques, que dirige le cardinal brésilien Lucas Moreira Neves, «sèche» sur ce dossier, écrivait déjà en octobre dernier le quotidien «The Times». Huit mois après la mort du cardinal George Basil Hume, l’archevêque catholique de Westminster n’est toujours pas nommé, et la presse britannique continue de spéculer sur le nom du nouveau primat.

On a déjà cité les noms de Mgr Cormac Murphy-O’Connor, 67 ans, évêque d’Arundel et Brighton (Sussex) depuis 1977, Mgr John Crowley, 58 ans, évêque de Middlesbrough, une ville portuaire du Nord de l’Angleterre, qui était l’un des amis intimes du cardinal Hume, dont il fut le secrétaire privé durant six ans, Mgr Vincent Nichols, 54 ans, évêque auxiliaire de Westminster, le Père Timothy Radcliffe, 54 ans, maître génééral des Dominicains à Rome, Mgr David Konstant, 69 ans, évêque de Leeds, qui a fait la prédication lors de la messe à la mémoire du cardinal Hume à la cathédrale de Westminster, le 6 octobre dernier.

Il faut dire que la succession d’une personnalité comme le cardinal Hume ne va pas de soi. Outre que le siège de Westminster n’est pas une sinécure, Mgr Hume, qui l’occupa durant près d’un quart de siècle, était devenu une personnalité de premier plan en Grande-Bretagne. Il était une des grandes figures de l’oecuménisme. Grâce à son doigté, l’Eglise catholique avait trouvé une place de choix dans la société britannique. Lors de sa disparition, le «Daily Telegraph» n’avait pas hésité à le présenter comme «la figure spirituelle la plus proéminente du pays».

Entré à l’âge de 18 ans à l’abbaye bénédictine d’Ampleforth (Yorkshire), George Basil Hume, de père anglais et de mère française, en était l’abbé quand il fut nommé par Paul VI archevêque Westminster. Sa popularité contribua grandement à la venue de Jean Pal II en Angleterre du 28 mai au 2 juin 1982, plus de quatre siècles après la réforme anglicane. (apic/cip/pr)

10 février 2000 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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