Cycle d’orientation de Jolimont.....Des élevès entre 12 et 15/16 ans... Des

M. Nicolas Vonderweid. Dir.

problèmes de drogues, ces dernières années… Douces ou dures…. Agravation du problème? Des différence, je n’en n’ai pas l’impression. Augmentation ou diminution? Difficile à dire. C’est vrai que les informations dans

ce domaines sont extrêmement difficiles à avoir. On dit que ja jeunesssse

est de plus en plus touchée? Dès 14 ans… Plus jeunes, C’est possible…

qu’il y ait comme dans d’autres phénomènes un abaissement de l’âge des gens

qui sont concrnés. Dire qu’il y a augmentation me paraît difficile. Nous

avons, nous, on a l’impression que ce sont plutôt à notre niveai des drogues douces et des cas de drogues dures, on en a eu… mais je dirais extrêmement peu et la plupart du temps c’est queand les affaires de drogue

débouchent sur d’autres problèmes qui touchent alors à la fois la police de

sûreté et le Département des stupéfiants. Et d’autres domaines.

A-t-on tenté dans l’école da savoir le proportion, le nombre d’élèves

qui prennent une drogue un jour ou l’autre goûté à des drogues douces….

Non. C’est impossible de donner un chiffre. Je dirais qu’il faudrait presque faire une enquête…. et encore l’enquête …est-ce qu’elle donnerait

de résultats fiables?. Avez-vous eu a vous occuper de drogues dures pour

plusieurs éleèves? Le dernier cas remonte à il y a deux ans. Pas connu

d’aurttres depuis lors. Mais de dire qu’on en connaît pas ne veut pas forcément dire quie ça n’existe pas. On a l’impression que les drogues dures

viendrait plutôt après…. lycé ou apperentissage. C’est plus des impressions qu’autres choses. Parce qu’on est quelque fois confrontél à certains

cas… mais ce sont des cas que l’on connaît dont on apprend un certain

nombre de chose à la suite d’autres problèmes…. problèmes familiaux, de

travail à l’école etc. Par le bande, on sait que tel élève se trouve un peu

pris dans un groupe qui est connu à Fribourg. Mais cela reste des informations très fragmentaires.

Daehler…. qui se seraient approchés de l’école pour tenter de séduire

le jeune? Non. Jam,ais rien constaté. Cle aa exité il y a quelques années,

ou un ancien groupe d’élève avaient tenté d’entra’iner nos élèves dans un

système de vente ou de revente. Mais ceci se faisait plus en dehors de

l’école qu’à l’intérieur opu a proximité.

Votre attitude dans l’éventualité? Celle de l’aider…. ou la répresion?

La sanction? Quand il y a des parents et un milieu familial qui peut soutenir notre effort, nous prenons contacts avec les parents et nous essayonds

de voir comment régler le problème. Nous essayons de faire en soerte que

l’élève s’en sorte. Nous avons dans les écoles du cycle d’orientation un un

maître responsables des questions d’hygiène et de santé….. partout dans

les cycles. Oui. Dans chaque Cycle du canton de Fribourg. Un travail de

prévention, d’information, des gens qui passent dans les classes soit sur

demande soit éventuellement parfois de manière un peu plus diriugée… ce

sont des gens qui proposent aussi de taant à autres des séances d’information pour les parents. Les élèves peuvent aller les trouver si besoin s’en

fait sentir? Oui. Ils peuvent s’approcher de lui. Aussi un rôle à jouer auprès des autres maîtres d’école dans la mesure ou ceux-ci peuvent s’apercevir d’un problème que pourrait avoir un élève…. pour faciliter le contact

entre ce maître spécial et l’élève? Oui. Il peut conseiller d’autres prof

qui auraient remarquer quelque chose.

II) A lire à la personne concernée: Violaine Burgy (B OU v)

Au niveau du Cycle de Pérolles…. vous avez pu constater ces dernierères années une éventruelle recrudescence de la consommation de drogue, douc

ou dure…. De plus en plus le sjuenes sont sollicités pour les tenter.

Quand j’ai pris le poste d’adjoint, il y a 4 ans, adjointe de direction.

Dès l’entrée en fonction, j’ai été confronté à des problèmes de drogue. Je

ne peux pas vous dire ce qu’ila y avait avant. Je peux vous dire que j’ai

le sentiment, dès que je suis arrivée là, que j’étais tout de suite dedans.

Donc il y en avait. Y avait problème. Des proportions? Non, je peux simplement vous citer que je ne vois que la pointe de l’iecberg. Je prétend que

je ne vois que les pointes… qu’il y a un grand problème de fond et que ce

problème de fond est à mon avis assez gigantesque. Je penbse, poour vous

donner un pourcentatage, mais c’est un pourcentage que k’estime tout a fait

…. qui se situe dans ma tête….. je pense que plus de 80% de mes élèves

ont été atteint par quelqueûn qui leur a proposé de la drogue. J’en suis

quasiment persuadée…. drogue douce voire drogue dure. Ce que je vous dis

là, cela ne veut pas dire….. Je crois qu’il faut arrêter de fermer les

yeux…. mais je crois que la grande majorité de nos élèves ont tous été un

jour ou l’autre confronté à ça. Je dirais qu’en preemière année prégymnasiale dans des milieux très protégés ou les parents ne laisssent jamais

l’enfant sortir…..– brobablement un peu moins. Mais il n’enmpêchne que

tous les enfants qui passent quotidienement à la gare voient des jeunes qui

se vendent…. Un jeune de 10 ans témoigne…. On m’en a proposé. Alors

qu’il n’en a jamais demandé ni jamais cherché à en obtenir. Pour n’importe

quel enfant…. il est soumis quotidiennement à des tentatives, des tentations…. on lui en propose. Et je dirais asssez paradoxalement, la grande

majorité résiste assez bien. Parce que je doute qu’il y ait 80& qui en consomment. En revanche, je peux penser qu’une grande quantité d’élèves – mais

là je ne peux pas vous donner de chiffre – en a déjà pris. Des Taft…. A

partir de 13 14 ans, en booum… ont pris des taftss ou se sont vus proposer…. a en fumer une fois.

Dealher aux alentours de l’école? Plus âgés, pour attirer? Quitte à leur

porposer gratruitement dans un premier temps la marchandise? Cela dépend ce

qu’on entend par entourage immédiat de l’école….. Nous, on est en fin

d’une avenue qui va directement de la gare au pont de Pérolele,,,, xdde

Marly. Devant l’école, je n’en n’ai jaiams vu. En revanche, tous les enfantants qu’on a ici et qui vont régulièrement en ville, traîner autour des

lieux chauds…. ces enfants voient assez régulièrement d’autres jeunes

qu’ils connaissent et qui s’en vantent. ça veut dire très souvent les jeunes font comme ça, ils en achètent… pour 10 francs….. pour dix francs,

on peut faire deux cigarettes….. Favcile d’en prendre…..

Vous craignez un enchainement qu’on arrrive de moins en moins à contrôler? Deux choses: il y a des jeunes qui sont extrêmement peu protéger de

par leur famille, leur milieu social… qui sont très facilement en contact

avec des gens dangereux…. qui veulent entraîner dans certaines bandes

dangereuses….. Ceux-ci me font peur, parce que cela devient très tôt difficile pour eux d’avoir un véritable projet de vie. C’est l’absence de projet de vie qui peut Oui. C’est surtout ça. Et c’est là-dessus qu’on essaie

de travailler. nous…. Les jeunes le disent eux-mêmes…… pas à l’intérieur de l’école…. ils sont unanimes…. mais dès qu’ilxss sont en ville,

dans les salons de jeux par exemple….. et si on ajoute l’idée de braver

l’interdit…..

Votre attitude dans un cas de consommation…. ? qui vient s’ouvrir? La

première chose: l’école seconde les parents dans l’éducation de leurs enfants… la première chose que je vais demander à un jeune, c’est qui, dans

les proches, est au courant. Très souvent les parents ne sont pas au courant. mais je fais la même chose pour la cigarette, l’alcool… et je lui

dit: qi parmi les gens autour de toi, que tu aimes bien est au courant. Et

à partir du moment ou je sais, parce que très souvent…. à partir du moment ou je sais que ses parents ne sont pas au courant, je lui dit: je pense que c’est un problème…… pas grave d’avoir fumé une fois ou l’autre

du H. Je ne veux pas en faire un drame. Je ne veux pas le mettre à ban. Une

attitude d’éducatrice, donc? Oui…. c’est mon boulot…. mais alors je lui

dit en revanche: je ne peux pas moi être au courant et laissser tes parents

dans l’ignorance. Et je ne peux pas non plus moi les informer parce que

j’estime que c’est ton affaire. Alors je lui demande …. je lui donne en

général 125 jours…. puis je lui dit: dans 15 jours j’aimerais que tes parents m’aient appelé et qu’on en palre ensemble pour essayer de voir quelle

solution…. ensemble qu’on pourrait trouver. Si tes parents ne m’ont pas

rappelé dans 15 jours…. alors c’est moi qui appelerai. Je n’ai jamais eu

besoin d’appeler la première. C’est au parents ensuite, lorsqu’ils sachent

dans quel endroit eon peut dse procurer la marchandise…. de faire la démarche auprès de la police…. Que la poli cce contrôle. Et cela a marché à

plusieurs reprises, j’ai fait cela avec plusieurs parents. .

3)Monsieur Ingold, du Cylceallemand

Non, je n’ai rien vu, pas d’augmentation ces dernières années dans mon

écoles de problèmes de drogue. J’ai eu il y a 2 ou 3 ans deux élèves, qui

ont eiu à faire à la drogue et à la police. Dans le cadre de la prévention

de la lutte contre la drogue, l’école fait quelque chose? Sondage pour tenter de savoir si les élèves ont touchés au H ou autre chose? «On pose pas

trop de question, mais on fait incontestablement un travail de longue haleine parce qu on a chez nous un cours «L’Art de vivre», et cela se donne

chaque semaine en 1èere, 2e et 3e année. Des personnes sont habilités à

donner ces cours….. elles sont bien documentées. Très pédagogiquement.

Donc, dans le cadred e l’école, en tout cas, vous ne remarquez rien d’anormal? «Je ne veux pas dire que cela n’existe absolument pas…. mais moi, le

samedi dimanche, je ne peux pas savoir. Et sur le chemi de l’école, pour le

moment en tout cas ces derniers temps, je n’ai rien eu.

4) Belluar, M. Léon Gurtner

Fribourfg et dans le canton….. Et dans votre école…. avez-vous constaté ces derniers un problème accru? Des problèmes dans l’école, ça ne se

produit pratiquement jamais. A l’intérieur du périmètre de l’école. L’activité de l’élève est organisée et il n’a pas de temps libre ou il pourrait

vaguer à des occupations de ce type là.

Le problèmes qui sont posés avec des ados, c’est toujours en dehors de

l’école…. et surtouit le week-end… Et c’est pour cela que nous sommes

toujours mal à l’aise eset mal pris pour réponxddre car nous disposons de

peu d’informations. C’est là la considération générale en préambule. Et la

seconde c’est qu’il n’y a a absolument rien à signaler de particulier. Donc

pas en mesure de dire qu’il y a eu recrudescence? Non, Pas. Et aucun signe

extérieur ne le prouverait.

Les discussions récentes que j’ai eu avec des élèves de 3e année à ce

sujet là tentent à me conforter dans l’idée que les choses sont relartivement saines. Par prudence…. car on ne sait évidemment pas tout.

Et quelle serait votre attitude si vous aviez a affronter le problèm

vis-à-vis d’un élève? Prendre des mesures en fonction dde l’importance de

la chose en question…. Tout dépend de la matière aussi…

Reste que des signes extérieurs démontrent le contraire…..? Cela dépend de la catégorie d’âge. J’ai posé la question. Sur le chemin de l’école, est-ce qu’on tente de vous convaincre d’en prendre…. eh bien ils

m’ont dit non. (sujet à caution quand on connaît l’habitude du jeune face

au problèe). 200 élèves….. me l’ont dit…. pas d’interpellation, la réponse a été claire et unaime. Donc le milieu dans ce sens là est calme et

serein.

La situation, pour moi, elle est rassurante en ce qui me concerne. Différents signes…. si un gosse sombre dans les drogues dures…. dans ce

type d’habitude, authomatioquemenenbt les résultats scolaires s’en ressentent parce qu’il n’a aucun intérêt pour l’étude à ce moment là et son attitude , des signes…. cela se remarque. Catégorique… aucun changement par

rapport à avant.

Recteur du Colège St-Michel, M. Jean baeriewil

Recteur du Collège. Augmentation de la drogue dure au niveau de la consommation dans votre école…. avdeez-vous remarquer quelque chose dans ce

sens? Non…. Mais je ne preétend pas que je sais tout ce que font mes élèves …. 1030… lorsquils sortent du collpge. Mais je dirais, sans vouloir

nous au contraire, ces 2 ou 3 dernières années, on a plutôt pas eu de cas

difficiles ces deux dernières années. Il y en a eu il y a 4 ou 5 ans….

l’un ou l’autre cas…. Voir plus en arrièree des situations plus pénibles

encore.

Contradiction tout de même avec certaines choses aperçues…. J’ai la

«chance» d’être juge à la chambre pénaéle des mineurs…. alors je dois

constater que j’ai pour ainsi dire jamais eu l’occasion d’avoir un

collégien de Fribourg pour ces raisons là. Heureusement…. c’est un peu

égoïste…. . la «clientèle se recrute ailleurs que parmis les

collégiens… on a peut être la chance d’avoir des gens qui ont passé le

ca…. un cap important après le Cycle d’orientation…. ils arrivent chez

nous à 16 17 ans… je suis d’accord, c’est un âge dangereux à beaucoup de

point de vue, mais en tout cas, dans cedomaimne, on a pas eu de cas

difficile ces dernières années. Mais encore une fois, je répète bien

6 mars 1994 | 00:00
par webmaster@kath.ch
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