«Ne vous y trompez pas. Ils nous aident à assurer notre sécurité!»
Etats-Unis: Barack Obama salue la contribution des musulmans américains
Washington, 11 août 2011 (Apic) Barack Obama a souligné la contribution des musulmans américains depuis le 11 septembre. Le président des Etats-Unis s’exprimait lors du traditionnel repas de rupture du jeûne donné le 10 août à la Maison blanche à l’occasion du ramadan, indique la chaîne d’information américaine CNN.
«Les musulmans américains étaient des victimes innocentes des attaques, ils étaient également les premiers à réagir: le policier qui s’est jeté sur la scène du drame pour apporter de l’aide et qui a disparu lorsque les tours se sont effondrées, le sauveteur qui a mise les gens en sécurité, l’infirmière qui a soigné tant de victimes, l’officier du Pentagone qui s’est rué dans les flammes et en a ressorti les blessés», a déclaré Barack Obama. «En ce dixième anniversaire, nous honorons ces hommes et ces femmes pour ce qu’ils sont – des héros américains», a ajouté le président.
Alors que les musulmans des Etats-Unis font l’objet d’une surveillance croissante – avec une audience du congrès sur la radicalisation des communautés musulmanes dans le pays et des projets de loi visant à interdire la charia -, le chef d’Etat a lancé un avertissement: «Ne vous y trompez pas. Les musulmans américains nous aident à assurer notre sécurité!» Et d’appeler de ses vœux une «Amérique qui ne tolère pas simplement les gens de différentes origines et croyances, mais une Amérique où nous sommes enrichis par la diversité. Une Amérique où nous traitons autrui avec respect et dignité, nous rappelant qu’ici, aux Etats-Unis, il n’y a pas ’eux’ et ’nous’, il n’y a que ’nous’.»
Les parents des victimes
Un mois avant les célébrations du 10ème anniversaire du 9/11, le président avait convié à l’iftar, le repas de rupture de jeûne, les familles de personnes travaillant dans les tours jumelles lors des attaques terroristes. L’iftar à la Maison blanche avait été initié par le président Bill Clinton, une tradition que ses deux successeurs – George W. Bush et Barack Obama – ont poursuivie. (apic/cnn/amc)