Comment les chrétiens du Japon, dont le culte a été interdit durant 250 ans, ont réussi à se transmettre la foi, malgré les persécutions qu'ils ont subies? C’est l'histoire passionnante que raconte «Lettres de Nagasaky» (Ed. du Cerf), l’ouvrage de Sylvie Morishita, théologienne catholique et historienne de l’art.
«Nous ne sommes pas maîtres de notre vie ni des biens dont nous jouissons», a averti Léon XIV lors de l’angélus de ce 21 septembre 2025. Depuis la place Saint-Pierre, le pape a exprimé sa profonde solidarité avec le peuple palestinien à Gaza «qui souffrent dans cette terre martyrisée», alors qu'Israël étend ses opérations dans la bande de Gaza, notamment vers Gaza-Ville.
Léon XIV s’est inquiété du contexte actuel «gravement menacé par la guerre», en présidant la messe dans la paroisse de Sainte-Anne au Vatican, le 21 septembre 2025. Il s’agissait de sa première visite officielle dans cette église sise entre les murs du petit État et animée par l’Ordre de Saint-Augustin – la congrégation religieuse du pape.
Déjà 38 ecclésiastiques liés au Patriarcat de Moscou ont été reconnus «coupables» de trahison par les tribunaux de Kiev. Beaucoup demandent à être transférés en Russie, mais rien n'indique qu'ils y seront particulièrement bien accueillis: dans la «guerre hybride» de la politique ukrainienne, la présence de métropolites, d'évêques et de prêtres «loyaux» à Moscou dans le pays est un facteur qui ne peut être ignoré.
Léon XIV a dénoncé les conditions de vie «iniques et inhumaines» subies par certaines populations dans le monde – sans nommer de pays en particulier – en rencontrant place Saint-Pierre les participants au Jubilé des juristes, ce 20 septembre 2025. Dans son discours d’un quart d’heure, le pape a aussi fait une allusion voilée aux législations en opposition au droit à la vie, invitant à retrouver «des valeurs oubliées» dans la société.
«À travers le processus synodal, l’Esprit a suscité l’espoir d’un renouveau ecclésial, capable de revitaliser les communautés», a déclaré le pape Léon XIV en participant, dans la soirée du 19 septembre 2025, à l’assemblée du diocèse de Rome organisée à la basilique Saint-Jean-de-Latran. L’évêque de Rome a encouragé les paroisses de son diocèse à mieux impliquer l’ensemble des fidèles dans leurs activités.
Léon XIV s’est inquiété des «menaces sur la dignité de la famille» dans le monde, en recevant les participants à une rencontre promue par le Conseil épiscopal d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAM) sur l’avenir de la famille, ce 19 septembre 2025, au Vatican. Dans son discours en espagnol, il a appelé les institutions publiques à soutenir et à valoriser le rôle des familles dans la société.
Les chrétiens d’Orient sont effectivement dans la tourmente et leur présence s’amenuise, confie à cath.ch Mgr Yousif Thomas Mirkis, qui aime cependant à citer le proverbe chinois qui dit qu’«il vaut mieux allumer une seule petite bougie que de maudire l'obscurité!». L’archevêque chaldéen de Kirkouk et Souleimaniye, dans le nord de l’Irak, était de passage le 14 septembre 2025 à Lausanne à l’invitation de la Fondation Maurice Zundel et l’Université de Lausanne, co-organisatrices du colloque consacré à Maurice Zundel.
Ghana: Les évêques appellent à un «état d’urgence» dans les zones minières La Conférence des évêques catholiques du Ghana (GCBC) a lancé un appel au gouvernement pour décréter l'état d'urgence dans les zones gravement touchées par la prolifération de l'exploitation minière illégale, qui menace les conditions de vie des populations rurales. L’exploitation minière illégale au Ghana est devenu un fléau national. En octobre 2024, l’Eglise avait déjà organisé une marche de protestation contre la prolifération de des mines illégales, plus connue sous l’appellation de «Galamsey». A l’issue de la manifestation, l’archevêque d’Accra, la captale, Mgr John Bonaventure Kwofie, a adressé au président Nana Akufo-Addo, une pétition de dénonciation l’Eglise catholique . Selon John Allotey, Directeur général de la Commission des forêts, une institution gouvernementale, cité par la BBC, 4’726 hectares de terres ont été détruits dans sept des 16 régions du pays, et dans 34 de ses 288 réserves forestières. Dans une déclaration du 15 septembre, publiée sur sa page Facebook, la GCBC a décrit une situation « catastrophique » pour les populations et l'environnement, et qualifie de «cancer» du pays. «La ›Galamsey’ ravage nos rivières et nos forêts, empoisonne notre sol, met en danger la santé publique, corrompt la gouvernance, érode notre fibre morale et éteint les moyens de subsistance», a fustigé la Conférence des évêques. Cette situation n’est pas «un défi ordinaire à gérer avec des demi-mesures, mais une urgence nationale nécessitant une réponse décisive et extraordinaire». Eaux polluées De nombreuses rivières du sud et sud-ouest, telles que Pra, Ankobra, Birim, Offin, Ayensu autrefois vierges sont maintenant mélangées de mercure et d'effluents toxiques. Certaines ont cessé de couler en aval, tandis que d'autres montrent des niveaux de turbidité extrêmes de 32’000 NTU (Unité de Turbidité Néphélométrique) comparés au seuil de traitement maximal de 2’500 NTU. Le NTU est la mesure pour déterminer laqualité d’une eau pour garantir sa salubrité. La Compagnie des Eaux du Ghana paie un coût élevé pour rendre l'eau à peine potable, mais des traces de mercure, d'arsenic, de cyanure et de chlore persistent dans ce qui est fourni. «Les forêts, autrefois verdoyantes, sont dépouillées de cicatrices stériles, tandis que les terres fertiles sont devenues stériles, perforées de puits mortels. Les conséquences sont terribles. Ce qui fait que les agriculteurs ne peuvent plus faire confiance à la terre pour soutenir leurs familles, et notre capacité à nourrir la nation diminue », déplore la GCBC. Pour les évêques ›Galamsey’ est devenu «un cancer dans notre âme nationale, puisqu’il ronge la politique, ronge la gouvernance et ronge la conscience ». « Il est inquiétant que certains politiciens, députés, chefs de la direction municipale et de district, chefs, personnalités religieuses et même membres de nos services de sécurité ont été impliqués». Ils protègent les opérateurs illégaux pour leur profit personnel, accordant des concessions illicites ou gardant le silence lorsque le devoir exige un discours audacieux. Les évêques ghanéens, réclament l'état d'urgence dans les zones minières les plus touchées et autour des plans d'eau menacés donnerait des moyens d'interventions permettant «d’instaurer le couvre-feu dans les zones instables, de sécuriser des terres dévastées, de démanteler des syndicats criminels enracinés, et d’arrêter des complicités administratives corrompues. L'ampleur de la crise ne justifie rien de moins», ont-ils fait remarquer. (cath.ch/ibc/mp)
Début septembre en Autriche, trois sœurs augustines ont fugué de leur maison de retraite pour retourner dans le couvent où elles avaient passé leur vie. L’histoire a fait le tour des médias du monde entier. Mais quelles sont les coulisses de cette affaire bien organisée et bien médiatisée?