Le pape rencontre d'anciennes prostituées

Dans le cadre du «Vendredi de la miséricorde», le Saint-Père s’est rendu vendredi 12 août en fin d’après-midi dans une maison de la Communauté Pape Jean XXIII. Il y a rencontré vingt femmes libérées de l’esclavage de la prostitution et du racket, venant de Roumanie, d’Albanie, du Nigéria, de Tunisie, d’Italie et d’Ukraine.

Toutes ont enduré de graves violences physiques et vivent protégées. Le responsable général de la communauté, Giovanni Paolo Ramonda, était notamment présent lors de cette rencontre.

La visite du pape est un nouveau rappel aux consciences  du combat contre la traite des êtres humains, que François a défini à plusieurs reprises comme un «crime contre l’humanité» et comme «la peste dans le corps de l’humanité contemporaine, et un fléau dans la chair du Christ.»

Cette visite s’inscrit dans le cadre du «vendredi de la miséricorde», par lequel le pape entend mener chaque mois une visite privée solidaire, pendant la durée du Jubilé de la miséricorde.

La communauté Pape Jean XXIII a été fondée par le prêtre Oreste Benzi, connu pour son engagement courageux contre la traite et les esclavages modernes. Cette visite succède aux autres déplacements du pape dans le cadre du Vendredi de la miséricorde. Il s’était notamment rendu dans une maison de repos pour les personnes âgées et malades, mais aussi à Lesbos pour rencontrer les migrants ou encore dans une communauté qui accueille des personnes handicapées malades. Pendant son voyage en Pologne, à l’occasion des JMJ, le pape avait fait le choix de se rendre dans le camp d’Auschwitz-Birkenau, mais aussi dans un hôpital pédiatrique. (rv/sb)