Lancement de la campagne de l’Avent du Secours catholique
Paris : Déchaîne ton coeur II ! (251089)
Paris, 25octobre(APIC) En 1988, le Secours catholique avait lancé une
campagne intitulée «Déchaîne ton coeur». Les médias s’étaient eux-mêmes déchaînés, permettant la mise en place d’affiches, la diffusion de spots à la
télévision et à la radio, la publication d’encart publicitaires… Le tout
gratuitement. 64’000 bénévoles ont permis de secourir des milliers de personnes en situation de pauvreté. Devant le succès de cette campagne, le Secours catholique lance une nouvelle campagne pour la période de l’Avent
1989 : «Déchaîne ton coeur II». Il s’agit, cette fois, de changer le comportement des Français et de réveiller en eux la solidarité.
«La solidarité, c’est une affaire de caractère, c’est une affaire de colère… C’est une affaire de grand-mère!». Acteur célébre, Richard Bohringer, se souvient d’avoir été un enfant sans parents, élévé par une grandemère qui travaillait la nuit pour pouvoir s’occuper de lui… Il est naturel pour lui aujourd’hui, de prêter sa voix et son visage pour populariser
la campagne du Secours catholique.
Des actions de voisinage
Quatre propositions d’actions pour cette campagne – des actions de voisinage, que tout le monde peut accomplir, précise Michel Fauqueux, secrétaire général de l’association. Première proposition : «L’aider à sortir du
zéro pointé, cela ne serait peut-être pas nul!» : devant la montée de l’illétrisme, la forme la plus radicale de la pauvreté et de l’inégalité, l’accompagnement scolaire.
Deuxième proposition : «Savez-vous qu’à douze familles vous pouvez lui
donner du travail ?» : se grouper pour embaucher quelques mois un chômeur
pour des travaux divers, lui verser un salaire et l’accompagner dans sa recherche d’un travail définitif.
Troisième proposition : «Et vous, pour Noël, serez-vous solitaires ou
solidaires ?» : pour Noël, accueillir une personne seule… Enfin, dernière
proposition, les enfants de la rue : «Là-bas, c’est pas l’école, c’est la
rue qui est obligatoire!» Là-bas aussi, dans le Tiers-Monde, des structures, des équipes existent, pour accueillir ces enfants des rues. Pour aider
ceux qui s’occupent de ces enfants, partager une heure ou une journée de
salaire.
Cette année, insiste encore Michel Fauqueux, «il ne s’agit pas de faire
des quêtes, de publier un numéro de compte, mais de promouvoir la
solidarité!» (apic/mjh/bd)